samedi 15 décembre 2007 par Le Patriote

Les étudiants ivoiriens bénéficiant d'une bourse de l'Etat de Côte d'Ivoire et inscrits dans les universités françaises, ont le sommeil troublé en ce moment. Au nombre de deux cent, beaucoup parmi eux risquent devrait perdre leur statut depuis hier vendredi 15 décembre, avec les conséquences que cette situation pourrait occasionner : expulsion des résidences universitaires et impossibilité d'avoir un titre de séjour, donc expulsion du territoire français. A l'origine de cette situation, le non respect des engagements pris par l'Etat de Côte d'Ivoire vis-à-vis des universités en question. Réunis au sein de l'Association des Etudiants Boursiers du Gouvernement Ivoirien en France (AEBGIF), ces derniers n'attendent pas baisser les bras. Ils ont, selon leur porte-parole, le Dr Pascal Roy Ema que nous avons joint au téléphone, déposé un préavis de grève à l'ambassade de Côte d'Ivoire en France depuis le 4 décembre dernier. Nous réclamons nos trois mois (octobre, novembre et décembre) d'arriérés de bourse, le paiement des frais d'inscription pour l'année universitaire écoulée (2006-2007) et celle de l'année en cours , a-t-il exigé. Selon lui, cette situation n'est pas sans conséquences : plusieurs mois d'arriérés de loyers avec menace d'expulsion des résidences universitaires, refus de certaines universités d'accueillir les étudiants ivoiriens. Face à cette situation, les étudiants boursiers, selon le Dr Pascal Roy Ema, n'attendent pas baisser les bras. Si nos revendications ne sont pas prises en compte, nous allons imposer un blocus à l'ambassade. Nous allons ainsi empêcher son fonctionnement jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications , a-t-il martelé.
Thiery Latt (Stagiaire)

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