jeudi 13 décembre 2007 par Le Rebond

Les enseignants et le personnel administratif de l'enseignement privé laïc ont décidé d'observer une grève générale à compter de ce matin jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Cette décision a été arrêtée hier à l'issue de l'assemblée générale organisée par le Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d'Ivoire (Syneplaci) à la bibliothèque nationale. L'avis de grève a été lu par le secrétaire général dudit syndicat, M Camara Oumar. Selon lui, cette grève sera sectorielle, sporadique ou permanente. Elle va débuter aujourd'hui par les communes d'Abobo, d'Adjamé, de Yopougon et de Marcory pour s'étendre à tout le territoire national le 17 décembre prochain. Les revendications des grévistes se résument en 18 points. Il s'agit entre autre du paiement immédiat au Syneplaci du reliquat de 134130000f cfa. Cette somme aurait été décaissée par l'Etat, mais aurait disparu dans le ministère de l'éducation sous le mandat du ministre Amani N'guessan. La signature de l'arrêté portant constitution d'une commission mixte paritaire chargée de la conclusion d'une nouvelle convention collective, fixant les conditions de travail entre les employeurs et le personnel d'enseignement des établissements scolaires privés. Les enseignants en colère exigent la tenue immédiate de la réunion de conciliation Syneplaci/ Feneplaci sous l'égide des instances de l'Etat (Ministère de l'éducation nationale, ministère de l'économie et des finances, la primature) pour la validation de la tranche de l'Ue et versée et du décaissement du solde de 20%, conformément à la lettre en date du coordonnateur national suppléant du Fed. La prise en compte immédiate des 11.998.000.000f cfa de passif ( denos ) constituant une prestation déjà effectuée par les établissements privés laïcs est également une des exigences des grévistes. Face aux souhaits de report de cette grève sollicité par certains participants à cette Ag, le secrétaire général du Syneplaci, s'est voulu très catégorique. Nous avons fait tout ce que nous devions faire en terme de négociations avec les autorités compétentesNous sommes à bout de souffle. Nous allons donc attaquer la phase active de la lutte. Il va falloir être très turbulent comme le ministre de l'éducation nationale lui-même nous l'a dit. Il faut donc aller à la grève car elle reste notre ultime arme a-t-il martelé.

Aboubakar Sangaré

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