Chef de la délégation du camp présidentiel pour négocier avec les ex-rebelles sous les auspices du président Blaise Compaoré, le ministre Tagro est devenu un casse-tête chinois pour les ex-belligérants.
De plus en plus, nombre d'observateurs sont à se demander si l'accord de paix survivra à Désiré Tagro. Le volet loi d'amnistie consenti par cet accord connaît des fortunes diverses au sein du département ministériel qu'il dirige. Huit fonctionnaires de la police nationale réintégrés par la loi d'ordonnance du 12 avril 2007 continuent de frapper aux portes du chouchou de Laurent Gbagbo. A contrario, à la gendarmerie nationale et à l'état-major des armées, les messages de réintégration du commissaire du gouvernement d'agents bénéficiant de cette mesure politico-juridique ont eu un écho favorable (Voir la liste de quelques bénéficiaires)
Désiré Tagro se révèle être un faux parent de Ouagadougou.
Sacrifier Ouaga ou brûler Désiré Tagro ? C'est le dilemme que devra trancher Guillaume Soro et Laurent Gbagbo. Pour la paix !
C.B