mercredi 5 décembre 2007 par Fraternité Matin

Ouvert le 3 décembre dernier, l'atelier national de relance et de finalisation du processus DSRP qui s'achève aujourd'hui. Réunis au sein de quatre commissions, les experts nationaux et internationaux qui y participent ont ouvert des pistes d'actions nécessaires à l'enrichissement de ce document de stratégie de réduction de la pauvreté. Ainsi, ils ont passé au peigne fin les huit actions prévues dans l'approche méthodologique en vue de proposer un calendrier raisonnable. Les acteurs devraient respecter ce calendrier en vue de la finalisation de ce document en juin 2008. Le respect de cette date, faut-il le rappeler, permettra à la Côte d'Ivoire de conclure à temps des programmes économiques avec le FMI et la Banque mondiale, mais aussi avec les autres partenaires au développement. Dans la Commission évaluation du DSRP intérimaire validé par les actions nationales en janvier 2002 et les conseils d'administration du FMI et de la Banque Mondiale en mars 2002, les experts ont répertorié les actions menées de 2002 à 2007 par le gouvernement, les partenaires au développement, la société civile, et le secteur privé, apprécié leur pertinence afin de les prendre en compte dans le processus actuel qui va conduire au DSRP final. Ce qui est recherché à travers cet exercice, c'est la correction/actualisation des six axes stratégiques du DSRP intérimaire de 2002. Ces axes stratégiques portent sur l'assainissement du cadre macroéconomique, la promotion du secteur privé comme moteur de la croissance et soutien au développement rural pour la création de richesses et d'emplois, l'amélioration à l'accessibilité des services sociaux de base, la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement de la sécurité, etc. Ici, tout en saluant la pertinence des données du cadre macroéconomique, les experts pensent qu'il serait judicieux d'intégrer dans le DSRP, l'impact de la crise et des futurs accords de partenariat économique UE-ACP sur les recettes douanières. Comme on le sait, les recettes sont la principale sève nourricière du budget de l'Etat, et un fort impact négatif des APE sur ces recettes pourrait aggraver la situation de pauvreté dans le pays, du fait de l'insuffisance éventuelle des ressources endogènes pour faire face aux enjeux du développement. Ces experts considèrent qu'il est également important de prendre en compte et de mettre en évidence dans l'élaboration du DSRP final la contribution des ressources issues de la production pétrolière dans le produit intérieur brut (PIB) et dans le budget de l'Etat, de même que les investissements directs étrangers (IDE) et des investissements directs nationaux (IDN) dans le domaine pétrolier.

Gooré Bi Hué
Notre envoyé spécial à Yamoussoukro

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023