mardi 4 décembre 2007 par Le Patriote

Monsieur le président, notre joie-celle éprouvée par la direction générale et l'ensemble du personnel du groupe Mayama Edition qui édite Le Patriote-est grande, ce matin.
Elle est grande pour une raison toute simple. C'est que nous recevons pour la première fois depuis la création de ce journal, un homme dont très peu d'Ivoiriens sont capables de nier la grandeur, la force, la conviction, la respectabilité et le sens du devoir dans ce qu'il entreprend. Un homme à qui la somme de toutes ces valeurs confère ce qui reste finalement sa marque définitoire : l'esprit gagneur.
Qui donc ne voudrait pas voir pénétrer dans sa maison un homme qui gagne, un Winner, comme diraient les Anglais ? Pourquoi Le Patriote, une entreprise dirigée et animée par des jeunes, ne devrait pas, par ces temps de morosité accrue pour les entreprises de presse, interpréter cette visite comme porteuse de succès pour les challenges qui l'attendent ?
Dusse votre humilité en souffrir, permettez, Monsieur Jacques Anouma, que je fasse remarquer ici que c'est grâce à vous que la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens ont connu des moment de joie et de bonheur intenses, alors que la crise qui les secouait si durement du fait de la guerre, devrait les maintenir dans une angoisse permanente.
Vous avez réussi en effet à fédérer tous les Ivoiriens, de toutes les sensibilités, politique, religieuse, ethnique, autour de l'équipe nationale de football à un moment où la guerre était plutôt encline à creuser davantage le fossé qui nous séparait.
Vous avez tellement tutoyé le succès avec les Eléphants footballeurs que vous en avez fait le seul parti politique dans lequel les Ivoiriens se reconnaissent, tous sans exception.
Si l'un de vos grands succès demeure évidemment cette participation, pour la première fois dans l'histoire de notre pays, des Eléphants à la Coupe du monde en Allemagne, parce qu'elle a procuré de la fierté aux Ivoiriens, tout comme la CAN égyptienne que nous avons manquée de très peu de remporter, a comblé vos compatriotes, l'un de vos succès le plus notable, est cet engagement, qui n'a échappé à personne, que vous avez pris avec l'équipe nationale et son capitaine Didier Drogba, de briser ce que d'aucuns ont appelé le rideau de fer qui séparait la Côte d'Ivoire en deux, pour organiser à Bouaké, cette rencontre entre les Eléphants et l'équipe nationale de football de Madagascar.
Tout le monde vous a vu du reste, avant la Coupe du monde, sillonner les sièges des partis politiques ivoiriens, les temples, les mosquées et les églises, pour en convaincre les leaders afin qu'ils s'élèvent au-dessus des considérations partisanes pour soutenir, à l'unisson, l'équipe nationale. Ces actes sont restés dans la mémoire collective et font de vous un Patriote, un vrai, un modèle, un label.
C'est justement ce label Anouma que nous visions quand nous vous sollicitions pour le parrainage de la cérémonie d'inauguration de notre siège, qui reste à l'ordre du jour. Nous savons ce que vous nous aviez dit à ce sujet et nous restons à l'écoute.
Bien sûr que dans ce tableau presque parfait, certains reproches sont faits à votre action, notamment s'agissant du championnat national qui a du mal à intéresser les Ivoiriens comme par le passé.
Jacques , comme beaucoup de confrères de la presse sportive aiment à vous appeler, je voudrais terminer mon propos en réitérant la gratitude de tout le personnel de l'entreprise ainsi que celle de son promoteur Hamed Bakayoko, avec qui, nous le savons, vous entretenez des relations fraternelles et amicales.
Je vous remercie
Emmanuel koré
Secrétaire général de la rédaction

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