L'un des quotidiens ivoiriens, ?'Le Courrier d'Abidjan'', proche du régime Fpi traverse une crise depuis quelques temps. Une situation qui a vu sa fermeture sous le regard négligeant des refondateurs. Le journal ?'Le Courrier d'Abidjan'' dont les animateurs ont offert leur poitrine depuis 2003 pour défendre le régime balbutiant du front populaire ivoirien, a été fermé pour une banale crise interne. La crise qui oppose les associés dont d'une part M. Allan Aliali et d'autre part M. Konin, a une grave répercution sur les travailleurs aujourd'hui jetés à la rue comme de vulgaires individus. Ces pères et ces mères de famille dont le traitement salarial laissait à désirer, aux dires de M. Allan Aliali, doivent subir inutilement les desiderata des deux partis en conflit. Pour combien de temps ? Ce qui est écoeurant, c'est le silence des autorités du Fpi. Leur attitude à rester de marbre face à cette situation pourtant sérieuse interpelle plus d'un. Aujourd'hui, les travailleurs se demandent si leur combat valait la peine d'être mené. Car ils se sentent abandonnées, livrées à eux-mêmes dans à cette crise qui peut être facilement réglée par les frontistes. Mieux, ils affirment ne pas comprendre l'attitude de certains élus du Fpi, à l'image du député Attéby William et Koulibaly Mamadou, président de l'Assemblée Nationale qui soutiendraient l'une des parties en conflit (M. Konin). Pour ces élus, la situation des travailleurs importe peu. Il est clair que les travailleurs en particulier, les journalistes qui ont pris des risques depuis 4 ans auraient risqué leur vie pour rien vu la passivité de ceux pour qui ils ont sacrifié une partie de leur vie. Face à cette insensibilité des refondateurs, l'on peut déduire clairement leur ingratitude vis-à-vis des travailleurs.
Ben Amon