mercredi 28 novembre 2007 par L'intelligent d'Abidjan

L'opposition politique ivoirienne n'est pas le prototype de la grande âme de l'Inkatat en Afrique du sud, de l'opposition malienne dirigée par Ibrahim Boubacar Keita. L'opposition politique ivoirienne n'a pas de leader, et ne réagit, quand le pouvoir central agit. Elle cherche ses journalistes à chaque meeting, ou bouts de phrases telles : A cause de Gbagbo, aucun bété ne sera encore président , ou encore l'accord de Ouaga va succomber comme les précédents ou bien tchocotchoco je serai président Des vocables à vous donner envie d'aller en exil A l'analyse, l'opposition politique ivoirienne ne présente aucun projet de société, qui puisse la remonter dans les sondages. Elles nous fait croire que tous les défauts de la Côte d'Ivoire, se trouvent au pouvoir central actuel. Une attitude qui ne rassure ni les militants d'opposition, ni les autres électeurs. Pour tout dire, l'opposition politique ivoirienne fait du vocal, tout simplement incapable de proposer dans ces tournées politiques, des projets de société fortement identifiables. On fait des meetings musclés , distillés par le décibel Aujourd'hui, analysé à froid, la faiblesse de l'opposition politique ivoirienne. On sent qu'elle n'a pas un leader, et dans l'étroitesse des discours, et des prises de position, il y a parfois, une véritable discordance, pour inquiéter le pouvoir central. Et puis, que penser de cette manière, pour accabler, toujours les autres ? Aujourd'hui, aucun Ivoirien ne peut porter la responsabilité de ce qui arrive à la Côte d'Ivoire, à un autre ivoirien. Ou encore, prétendre, que la guerre est responsable du malaise économique et social de la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, tout le monde semble surpris, et personne n'a le courage de dire nous sommes tous responsables Personne n'est ni de loin, ni de près mêlé à la désintégration des structures sociales de l'Etat, ou à la déstabilisation des institutions républicaines de la Côte d'Ivoire. La surprise ? Personne ne parle encore du 19 septembre 2002, où des Ivoiriens ont tué d'autres Ivoiriens. et, certainement, les Ivoiriens, sont encore là, pour faire plaisir à l'ONU, la CEDEAO, l'Union africaine, et à l'opinion internationale. C'est dire, à quel point, la Côte d'Ivoire ne mérite pas cette classe politique. L'opposition politique ivoirienne, en regardant le processus de paix de sortir de crise, signé à Ouaga, n'a pas voulu compromettre son éloignement de tout ce qui arrive à la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, l'opposition politique ivoirienne sollicite la parole, à propos de l'accord de Ouaga, s'oppose parfois au facilitateur de la résolution de la crise ivoirienne, le capitaine Blaise Compaoré. Nous ne comprenons plus rien L'opposition politique ivoirienne veut avoir un regard sur la gestion d'un gouvernement qu'elle a souligné d'équipe de bandes armées L'opposition politique ivoirienne, donne la véritable réplique à sa propre contradiction. Est-elle maintenant mêlée à la déstabilisation des institution républicaines de son pays ? ou encore l'opposition politique ivoirienne connaît les véritables raisons de la crise militaro-politique ivoirienne ? que ceux qui répondront à ces questions, m'appellent au siège de mon journal.

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