La semaine ivoirienne en Israël était à sa 2e journée, hier.
La Côte d'Ivoire dispose de l'un des réseaux d'infrastructures les mieux développés d'Afrique subsaharienne, notamment en ce qui concerne les systèmes routiers et ferroviaires. Elle est le 1er producteur mondial de cacao, 3ème du café, etc..
Les intervenants ivoiriens ont décidé de passer hier à l'offensive, dans leur opération de charme en direction des opérateurs économiques israéliens, au deuxième jour de la semaine promotionnelle de la Côte d'Ivoire en Israël. L'occasion en valait la peine et Sain Oguié, du ministère de l'Economie et des Finances, Silué Daoda, directeur général du CEPICI, Bekrou Bedé du Bureau national d'études techniques et développement (BNETD), Kpolo Dominique de l'ARECA ainsi que les autres intervenants ont déployé les grands moyens pour encourager leurs interlocuteurs à emprunter la destination Côte d'Ivoire et surtout à y investir. Ce, à travers des documents et films, et s'exprimant parfois en anglais. Et Sain Oguié d'affirmer que le sous-sol recèle d'importants gisements de fer, de nickel, de manganèse, de gaz et de pétrole. Evoquant la crise que le pays traverse, le représentant du ministère de l'Economie et des Finances s'est voulu très optimiste. L'Accord politique de Ouagadougou qui connaît des avancées notables dans sa mise en ouvre et le programme d'urgence post-conflit conclu avec le Fonds monétaire international le 3 août 2007, sont, à l'en croire, de bons signes. Silué Daoda, directeur général du CEPICI, a renchéri en affirmant que la Côte d'Ivoire est un pays ouvert et que tous les investisseurs bénéficient des mêmes avantages. Mieux, l'investisseur désireux de démarrer ses affaires dans les plus brefs délais peut voir son voeu se réaliser en moins de 45 jours. Le directeur général du CEPICI s'est voulu rassurant en expliquant aux opérateurs que l'investisseur est libre de recruter son personnel parmi les locaux ou dans son pays .
Kpolo Dominique de l'ARECA a affirmé que l'économie du pays repose sur l'agriculture. Cependant, si la Côte d'Ivoire recèle de produits, elle ne bénéficie pas du post-produit. En d'autres termes, elle ne transforme pas ses produits, et c'est à ce niveau notamment que l'expertise israélienne est attendue, selon lui. Les jeunes élèves du lycée agricole Mikvé Israël de Holon ont visité dans l'après-midi, la salle d'exposition de produits ivoiriens.
Marcelline Gneproust
Envoyée spéciale à Tel-Aviv (Israël)