Novembre est décidément devenu le mois des victoires ou plutôt des armistices. Du 11 novembre 1918 aux tristes jours et nuits de novembre 2004, il faut ajouter le fameux, l'exceptionnel jour du 4 novembre 2007 où le président Sarkozy prit son avion de Paris pour le Tchad et ??libéra'' quelques hôtesses de l'air espagnoles et quelques journalistes (3), dont une en ??congé humanitaire ou vacances humanitaires'' des griffes d'une sinistre Maffia, servie par une cabale laissant penser à la traite négrière.
Novembre 1918 fut une date et je ne compte plus ces ??11 novembre'' où en souvenir, enfant, adolescent, jeune, j'ai pavoisé. Novembre 2004 est une autre date, celle de la résistance. Ailleurs mais ici, non sur la Marne, Verdun, la Somme, mais sur les bords de la lagune Ebrié. Les guerres s'expliquent mais leurs causes ne se justifient pas forcément. Là-bas hier, comme ici en 2004, le nombre de victimes en moins, le tout ne finit que par un armistice, c'est-à-dire par un semblant de paix qui est porteur en germe d'une autre guerre censée régler les contentieux restés en suspens. L'Allemagne paya le prix fort de cet armistice de 1918, avant de le faire payer au prix fort au reste du monde, avec la deuxième guerre mondiale (39/45) qui n'était elle, que la conséquence de l'inconséquence de la première (guerre mondiale : 14-18). Les reflets du passé ne reflètent que la réalité ! Commémoration.
Emmanuel Grié ( manu_grie@yahoo.fr)