lundi 5 novembre 2007 par Le Courrier d'Abidjan

Les inspecteurs de l'enseignement primaire sont montés au créneau vendredi dernier pour exiger des pouvoirs publics, la satisfaction d'un certain nombre de revendications. Condition sine qua nun pour vaquer à leurs occupations professionnelles. Les inspecteurs, à travers leur syndicat dirigé par Germain Zamblé Bi Zamblé, ont décidé depuis vendredi de mettre un terme à la production des bulletins pédagogiques et à l'encadrement du personnel enseignant, parce que, disent-ils, l'Etat ne les dote pas de véhicules administratifs pouvant leur permettre d'être opérationnels sur le terrain. Aussi, le syndicat exige la suppression pure et simple des inspections virtuelles créées par la tutelle et la création effective des inspections conformément au nombre d'enseignants dans les différentes zones. Pour ce second point de revendications, le syndicat donne aux autorités étatiques la date butoir de fin décembre. Si l'Etat ne se penche pas sur cette question, nous aviserons, a indiqué leur secrétaire général. L'ultime exigence du syndicat est l'attribution de crédits budgétaires aux inspecteurs des zones Centre, nord et ouest. Les autorités sont donc averties.

Kévin Boumy

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