vendredi 2 novembre 2007 par Le Patriote

les membres du gouvernement, la société civile, les garants de la tradition et les observateurs de la scène politique puis le leader de la jeunesse estudiantine (FESCI) pour la célébration du 62ième anniversaire de l'organisation des nations unies par la l'ONUCI. Cette commémoration a eu pour thème : une ONU plus forte pour un monde meilleur . Elle a été célébrée à New York le 24 octobre dernier. L'ONUCI qui ne veut pas rester en marge de cette fête, a choisi la date du 31 octobre pour marquer un arrêt et faire le bilan de ses activités en Côte d'Ivoire, où elle intervient depuis la crise politico-militaire qui secoue le pays. Deux temps forts ont marqué la rencontre. L'ouverture officielle de la cérémonie de commémoration par le ministre Youssouf Bakayoko des Affaires Etrangères, entouré du ministre de la communication Ibrahim Sy Savané, du représentant par intérim du secrétaire général de l'ONU, du préfet de la région des Lacs, gouverneur N'Dri Apollinaire, le représentant du maire, Jean Luc Stalon, Narcisse Yessoh (Directeur de cabinet) du ministre des victimes de guerre L'autre temps fort était la table ronde animée par les hauts responsables des agences des nations unies, le ministre de la communication ivoirienne, le directeur de cabinet du ministre Louis Dakoury André des victimes de guerre. Après le mot de bienvenue de la première adjointe au maire, Jeanne Gogoua, qui selon elle, sans les nations unies, la Côte d'Ivoire allait connaître une situation chaotique pendant les cinq ans de crise. C'est pourquoi, dit-elle, Yamoussoukro se réjouit d'accueillir cette commémoration de l'ONU à la Fondation FHB pour la recherche de la paix. Ce choix, considère-t-elle, n'est pas fortuit, car Yamoussoukro et le premier bâtisseur symbolisent la paix, le dialogue. Pour le ministre des Affaire Etrangère, représentant le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, a reconnu les efforts faits par cette institution dans le processus de paix en cours, avant de révéler qu'elle demeure méconnue des allogènes. Ce qui, régulièrement constitue la source des difficultés avec certaines franches de la population dont le pays est soit en conflit interne, soit en conflit externe. Poursuivant sa déclaration, le représentant de Laurent Gbagbo, marquera un arrêt pour apprécier à sa juste valeur, l'intérêt que cette institution attache à la question genre à travers cette représentations telle que l'Unicef qui ?uvre pour la scolarisation de la jeune fille. Aussi, le PNUD qui n'arrête d'apporter son soutien aux populations rurales dans la lutte contre la pauvreté. Il a également rendu un vivrant hommage à la banque mondiale, qui elle aussi soutien vaille que vaille, le processus de sortie de crise. Aussi, le ministre a rappelé que l'ONU, née le 24 octobre 1945 sous l'initiative de 51 pays qui l'ont portée sur les fonds baptismaux, elle compte aujourd'hui 192 Etats membres. C'est une institution qui ?uvre pour la sécurité au niveau internationale et pour le développement des droits de l'homme. A ce jour, souligne le ministre, elle emploie plus de 100.000 personnes civiles et corps habillés. Elle dispose un capital d'un peu plus de 47.milliards de dollars américains.
Concernant la table ronde dont les thèmes étaient : Le relèvement économique et la bonne gouvernance prononcé par Georges Charpentier, coordonnateur humanitaire du SNU en Côte d'Ivoire ; Paix et sécurité en Afrique : une priorité des nations unies prononcée par Modem Bertum Lawason ; responsabilité des médias dans la consolidation de la paix présentée par le ministre Sy Savané de la communication. Toutefois, ces communications ont suscité des réactions parfois positives et houleuses. Par exemple quant à la prolifération des armes légères fabriquées même par des Etats membres permanents de l'ONU. Aussi, l'implication de la femme dans les décisions, un plaidoyer fait par Mme Constance Yaï, ancienne ministre et fondatrice de l'AIDF. Egalement, le président de la ligue des droits de l'homme, N'Gouan Patrice, est intervenu pour rappeler au secrétaire général, Ban ki Moon, que les discussions de sortie de crise en Côte d'Ivoire, dont il demande autour d'une table, ne doit pas s'arrêter au niveau de la primature ni du Palais de la présidence. Elle doit associer la société civile. Après les débats, l'ONUCI a pris comme recommandation, l'association des femmes au processus de sortie de crise. Elle a aussi annoncé son engagement à tenir compte de la société civile pour une sortie crise durable.
Jacquelin Mintoh à Yamoussoukro

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