jeudi 25 octobre 2007 par Le Rebond

Le mardi dernier, le procureur de la République Raymond Tchimou était face à la presse où il s'est dit flatté par la confiance à lui faite par le chef de l'Etat pour enquêter sur les nombreuses malversions dans la filière café-cacao. Il a même presque mis en garde la presse qui ne devrait rien faire qui puisse jeter de l'huile sur le feu. Aujourd'hui face à cette mission confiée à son homme de main, les producteurs sont presque unanimes. Ils disent ne pas croire en l'aboutissement de cette enquête du procureur de Laurent Gbagbo. Ils qualifient cela de jeu de cirque. Parce que selon les producteurs, Gbagbo a de fortes raisons de protéger les coupables que sont principalement Lucien Tapé Doh dit ??Samory'' son nom de jeunesse et Amouzou Henri. En effet, avec l'affaire de détournement des 100 milliards dans la filière café-cacao, pour l'achat d'une usine de chocolat aux Etats-Unis, et bien d'autres malversations qui seraient avérées, il n'y a plus d'enquête à mener pour dégommer ou pour condamner les coupables. Selon des informations proches des producteurs, Laurent Gbagbo peut rapidement prendre un décret pour démettre Henri Amouzou et Lucien Tapé Doh après tout ce qui s'est passé. Car ses responsables de structures sont non seulement à la fin de leur mandat après 5 ans de direction mais mieux, ils seraient coupables de malversation. Ce qui devrait motiver M. Gbagbo à rendre justice. Parce que cette situation demeure frustrante pour la majorité des producteurs qui ne bénéficient pratiquement plus de fruit de leurs efforts. Mais face à cette réticence du chef de l'Etat à dégommer les responsables de la BCC et du FRC considérés comme ses protégés, c'est de bonne guerre, que de croire que le chef de file des frontistes cache quelque chose. A ce sujet, il se dit que Laurent Gbagbo refuserait de se séparer de ces deniers parce qu'ils seraient les principaux artisans pour le renflouement des caisses noires du pouvoir Fpi, le café et le cacao étant les principales sources de revenu de l'Etat ivoirien. Ainsi, il est clair que si Laurent Gbagbo en prend des mesures qui porteraient préjudice à Tapé Doh et à Henri Amouzou, celles-ci pourraient être cela peut être fatales pour lui et son régime. Car certains gros dossiers en béton pourraient être déballés au su et au vu de tous. Ce qui ne sera pas fait pour arranger ce régime boiteux. Mais ce qu'oublient les refondateurs, on a beau mentir mais la vérité finit toujours par rattraper le mensonge .

Ben mon

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