jeudi 25 octobre 2007 par Autre presse

La crise au sport auto est terminée. La lutte d'Aka Bosson et des présidents de clubs a payé. Il n'existe plus de FISAM. Il est désormais question de la FISA.

Quand, sanglé dans un costume bleu marine, le président Aka Bosson fait une entrée triomphale, avec à ses côtés Soumahoro Mamadou dans les locaux de l'ex FISAM, pas besoin d'être un érudit pour comprendre la solennité de cette cérémonie du jeudi 24 décembre. La crise qui a secoué le sport auto, depuis plus de sept mois maintenant, est finalement circonscrite. Les présidents des clubs automobiles, constitués en collectif pour combattre l'imposture, ont eu gain de cause.
Après le changement des serrures du siège, la veille, sur ordonnance juridique, les membres de la Fédération Ivoirienne de Sport Auto (FISA) à qui reviennent de droit ces locaux, sont allés s'y installer de façon officielle. En présence de toute la presse nationale.
Dans sa déclaration, Aka Bosson, le président du comité de transition de la FISA, a tenu d'entrée à signifier que le combat mené n'était pas celui d'un individu, mais du développement du sport automobile en Côte d'Ivoire. En ce sens que le sport automobile se mourait sous nos tropiques.
Regardez dans quel état se trouve notre siège qui a abrité de grands hommes, de grands pilotes même des champions du monde, a-t-il déploré. C'est dommage que je fasse ce point de presse, debout. Mais soyez rassurés, il n'existe plus de FISAM, mais la FISA dont j'ai les destinées .
Le président Bosson a conclu en présentant le nouveau panneau de la FISA, et en promettant tout faire pour remettre le rallye ivoirien sur les rails et lui redonner son lustre d'antan.

Louis Dje -Bi

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