Bédié n'avait pas tord quand il déclarait le 22 septembre au meeting du Pdci à Dabou, la nécessité de faire un nettoyage de l'administration ivoirienne dès son retour aux affaires d'Etat, afin d'extirper les cadres non compétents intégrés par complaisance par les tenants du pouvoir. Sous la refondation, on aura tout vu. Là où il fallait un concours pour montrer sa compétence et intégré la fonction publique, c'est désormais le recrutement à la poche du candidat. Un comportement qui exclut les plus méritants. Rassurés de ce que l'entrée à la fonction publique ne s'appuie plus sur le seul bagage intellectuel, la connaissance, mais tient compte de la poche, des relations, les cas de l'ENA, de la policeet d'autres secteurs d'entrée à la fonction publique 210 enseignants volontaires des zones forces nouvelles frappent désormais à la porte de l'administration publique. Nous nous sommes chargés de dispenser les cours dans le primaire, dans le secondaire durant cinq (5) ans. En l'absence des enseignants titulaires explique un enseignant volontaire qui exige leur intégration sans condition à la fonction publique. Pour s'être fait entendre, un enseignant titulaire a récemment subi l'ire des enseignants volontaires. Le président des jeunes des forces nouvelles a déclaré sur les antennes de Onuci-Fm que tout est sur le point d'être réglé avec la primature pour l'intégration de tous les enseignants volontaires. Cette démarche, si elle aboutissait confirmerait la présence déjà avérée d'incompétents au sein de la fonction publique ivoirienne sous les ex-belligérants. Ce qui donne raison au président du Pdci Aimé Henri Konan Bédié dont la rigueur au travail, l'égalité des chances aux concours, constituent une priorité. Hélas sous Gbagbo et le Fpi la fonction publique ivoirienne à l'image des autres secteurs de productions et autres ivoiriens connaissent les mêmes maux. Du coup une grosse inquiétude plane. Que deviendra la fonction publique ivoirienne si la gestion du pays restait encore pour longtemps aux mains des ex-belligérants (Gbagbo et Soro), signataires du deal de Ouaga ? Une bombe que Gbagbo et Soro préparent.
Alex Kleugnon