Le Président du Front Populaire Ivoirien, Affi N'Guessan Pascal, a mis fin à son séjour d'une semaine en terre Burkinabé. A en croire une source digne de foi, le président du FPI a instruit l'opinion Burkinabé sur la décrispation de la vie politique en Côte d'Ivoire depuis l'accord de Ouagadougou. Il a justifié la présence de son parti au Colloque international de Ouagadougou, comme le signal fort de la reprise des relations entre les deux partis qui ont en main la destinée de leurs différents peuples. Nous sommes donc condamnés à travailler à l'enracinement de la démocratie. () nous sommes une nouvelle élite politique qui n'utilise pas la violence comme un instrument de conquête de pouvoir, rapporte la source, en précisant que l'ancien Premier ministre de Côte d'Ivoire s'est longuement entretenu avec la presse, au pays des hommes intègres : Chers journalistes, rassurez-vous, le FPI n'a pas la tradition du banditisme politique.() Sous l'impulsion du président Laurent Gbagbo, nous avons plutôt travaillé pour le rassemblement des Ivoiriens ; les différents gouvernements successifs que j'ai dirigés en sont la preuve. () Aujourd'hui nous avons tous compris que le soutien populaire est important, et qu'aucune ingérence extérieure ne peut freiner la volonté des Ivoiriens d'aller à la paix, a indiqué Affi N'Guessan. C'est devant une foule de journalistes Burkinabé que le président du Front populaire ivoirien a répondu aux préoccupations de l'heure. A savoir, l'organisation des audiences foraines, le débauchage des militants de l'opposition, la question du foncier rural et les élections présidentielles futures.
Le président du FPI a, par ailleurs, fait remarquer que la question du foncier rural est d'ordre économique et non politique. C'est pourquoi, selon lui, il faut toujours faire attention aux hommes politiques qui instrumentalisent certaines questions de société pour en faire des sujets politiques.
Pierre Aimé Koffi (kofficheval@yahoo.fr)