Le Sergent-chef Ibrahim Coulibaly a dénoncé, hier, à Adjamé, à travers une conférence publique de son cabinet privé, un discret boycott tactique? de l'accord de Ouaga de la part de la majorité des Ivoiriens? et a fait cas de la nécessité d'un dialogue national.
Dialogue national en lieu et place du dialogue direct.
C'est en substance la proposition faite, hier, à Adjamé, par le Sergent-chef Ibrahim Coulibaly, à travers une conférence publique animée par le chef de son cabinet privé, Ben Rassoul Timité.
Selon Ibrahim Coulibaly dit IB?, l'accord de Ouaga issu du dialogue direct entre le camp présidentiel et l'ex-rébellion a mis à l'écart les leaders des partis politiques qui digèrent mal? cet état de fait.
D'où, à en croire le major, par la voix de Ben Timité, le boycott de l'accord par ces partis et la majorité des Ivoiriens?.
En vérité, les leaders politiques digèrent mal leur mise à l'écart du dialogue direct de Ouagadougou.
Il en va de même pour la société civile qui estime qu'elle a son mot à dire.
Tout cela entraîne inéluctablement un discret boycott tactique desdits accords par la majorité des Ivoiriens?, a indiqué le cabinet de IB?.
C'est pourquoi, son camp propose un dialogue national qui permettra de dégager le consensus national indispensable à l'appropriation par les Ivoiriens du processus?.
Ce dialogue national proposé par IB? s'offre, selon lui, comme un instrument d'implication et de responsabilisation? des Ivoiriens qui entretiendra la confiance indispensable entre la Communauté nationale et la Communauté internationale.
Par ailleurs, il faut rappeler que la conférence publique du cabinet d'IB a porté sur le thème Ibrahim Coulibaly et son engagement pour la Côte d'Ivoire?.
Le chef du cabinet confiera à ce titre que IB est sans ambiguïté un combattant de la liberté, de l'égalité, de la justice sociale bref de la démocratie?.
Romarick N. FOUA