mercredi 17 octobre 2007 par Fraternité Matin

Huit pays d'Afrique sont représentés à la session de formation ouverte hier, à Abidjan. Le Plan d'action de Maputo pour l'opérationnalisation du cadre continental de politique de santé sexuelle et de la reproduction a démarré en 2003, grâce à un accord signé entre l'UNFPA, la région Afrique de l'Union africaine et l'IPPF (Fédération internationale pour la planification internationale). De cette date jusqu'à ce jour, plusieurs initiatives ont été menées selon le conseiller régional, Césaire Puda. Il s'agit, entre autres, de "rencontres sous-régionales d'experts", au cours desquelles des recommandations ont été faites sur la santé de la reproduction, selon l'intervenant. L'IPPF a démarré, hier, la formation des hommes de média, de huit pays intéressés, dont la Côte d'Ivoire, le Togo, le Cameroun, à la CRAE au Plateau. La rencontre, si l'on en croit le conseiller régional, a pour objectif d'aboutir à la création de plans d'action concrets, afin de parvenir à l'application du Plan de Maputo. Après s'être réjoui de la tenue d'une telle rencontre, le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, a encouragé les initiateurs à " former plus de spécialistes dans le domaine de la santé de la reproduction ".
Quant à son collègue de la Santé et de l'Hygiène publique, Allah Kouadio, il a invité les pays participants à " faire en sorte d'opérationnaliser le plan ". A son sens, les hommes de média représentent des canaux de diffusion qu'il est important de prendre en compte : " le journaliste est un agent de développement qui doit être impliqué dans toutes les actions de notre pays ". Le ministre a félicité l'IPPF pour la mise en place d'un prix d'excellence à l'endroit des journalistes, dans le domaine de la santé et particulièrement la reproduction. En avril prochain, une rencontre des ministres de la Santé se tiendra à Johannesburg. L'IPPF compte se tourner après, vers les Premières dames d'Afrique, afin de solliciter leur implication dans la question de la santé de la reproduction. En sa qualité de présidente de l'AIBEF, le Pr Welfens Ekra s'est réjouie des actions initiées par l'IPPF.
La formation prend fin vendredi.

Marcelline Gneproust

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