mardi 16 octobre 2007 par Le Jour

La Direction Générale des Impôts a projeté vendredi dernier au cinéma Ivoire un long métrage. Pour intensifier la lutte contre la fraude fiscale. C'était en présence du ministre de l'Economie et des Finances M. Charles Diby Koffi, ainsi que de plusieurs autres membres du gouvernement.

Le long-métrage intitulé La Mobylette du Vieux Sery dont le producteur délégué est le directeur général des impôts vient contribuer de façon significative à la sensibilisation. Afin de faire accepter l'impôt par la population ivoirienne. A cet effet, Lambert Kessé Feh, Directeur des Impôts, dans son adresse à l'assistance, a révélé que cette ?uvre cinématographique constitue une innovation importante dans cette démarche à côté des canaux habituels que demeurent les émissions télé-radio et les insertions dans la presse écrite ou affichage routier. Aussi, le film La mobylette du vieux Sery relate-t-il les faits de tous les jours dans lesquels nombre des concitoyens se retrouvent toujours. Il est l'aboutissement de plusieurs mois de tournage par des acteurs parmi lesquels les meilleurs comédiens du pays. Entièrement écrit par les agents de la Direction Générale des Impôts, et campé par ces comédiens rompus aux arcanes des planches, cette ?uvre cinématographique est relatifve à la fraude sur la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée). D'une durée de 1 h 25, ce film a retenu l'attention du nombreux public qui a fait le déplacement. Le vieux Sery (Zahon Gabriel) en effet, est un planteur ivoirien qui un jour décide après la vente de sa récolte de s'acheter une mobylette. Il se rend de ce fait à Abidjan où dans la boutique d'un riche commerçant nommé Mohammed (rôle campé par Bohiri Michel) il trouve une mobylette à bon marché et croit avoir fait une bonne affaire et pourtant. A son retour du village, il va se rendre compte que la mobylette refuse de démarrer pour vice de fabrication. Mais de retour dans le magasin, le vieux Sery sera surpris lorsque le commerçant Mohammed ne reconnaîtra pas lui avoir délivré une fausse facture au lieu de celle dite normalisée. Cette affaire va prendre des proportions inattendues avec un relent fiscal suscité par la réticence de Mohammed à remplacer la mobylette défectueuse. Finalement, c'est le tribunal qui se saisit de l'affaire à travers une plainte des services des impôts de Treichville où exerce Mohammed. Les agents découvriront que ce commerçant possède plusieurs autres magasins qui portent des noms de ses parents. Et sont au régime de l'impôt simplifié avec évidemment plusieurs anomalies, dont le non-reversement de la TVA. La justice l'a condamné à 2 ans de prison et a fermé tous ses comptes. Une véritable leçon pour les autres commerçants véreux.


Loïc Dessou

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