lundi 15 octobre 2007 par Le Rebond

Au jour le jour, le pouvoir Fpi confirme son incapacité, pire son insouciance pour le peuple ivoirien. Passé maître dans l'art des scandales, le dernier scandale de ce pouvoir est la découverte d'une unité de production de faux billets de banque découvert à côté du domicile d'un gourou de la refondation et qui aurait pour garant moral, le chef de la garde rapprochée privée du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo.

La Refondation, oh Gbou ! Comme le disent les bons Bété qui sont fatigués de ce régime venu galvauder l'image des ivoiriens. Que peut-on retenir du pouvoir des frontistes après 7 ans de ?'règne'' ? Le bilan est clair et limpide. Le Fpi est en train de ternir définitivement l'image de la Côte d'Ivoire, jadis respectée sous le pouvoir du Pdci. Et si l'on ni prend garde, les ivoiriens seront les peuples les plus méprisés à cause des agissements des actuels pouvoiristes. Au niveau interne, l'inquiétude est de mise. Parce que le pouvoir Fpi est pôle position de faire de ce pays un pays à scandale.

Un pouvoir calamiteux

Les scandales qui se multiplient de plus en plus sous le pouvoir des frontistes ne sont pas fortuits. Car un pouvoir mal acquis ne peut que produire de tels résultats. On se souvient que Laurent Gbagbo qui a prêté serment en Octobre 2000 a toujours crié sur tous les toits que son pouvoir a été acquis dans des conditions calamiteuses. Et cela justifierait de ce fait sa gestion calamiteuse. Les refondateurs après avoir refusé d'aller à l'école du Pdci conduisent inexorablement les ivoiriens vers l'abîme abyssal.

Les faiseurs de charnier

C'est un secret de polichinelle que de dire que c'est sous le pouvoir des frontistes, que le mot ?'charnier'' s'est familiarisé au vocabulaire des ivoiriens et des populations vivant en Côte d'Ivoire. De bonne mémoire, en octobre 2000, le régime Fpi, suite à une manifestation des militants du Rdr, pour dénoncer l'irrégularité des élections n'a pas donné dans la dentelle. Il a été sans pitié. Car ce sont de nombreux corps sans vie à moitié nu pour certains qui ont été découverts à Yopougon (charnier de Yopougon). C'est donc là qu'a été annoncée la série de scandales qui continue d'attrister les ivoiriens.

Des charniers à la guerre en passant par les escadrons de la mort

Après le charnier, comme si le Fpi était un régime terroriste, un autre mot à connotation lugubre s'ajoutera au vocabulaire des populations ivoiriennes. Il s'agit des ?'escadrons de la mort''. Comme victimes de cette machine à tuer et à réduire l'opposition au silence et à la soumission, l'on pouvait dénombrer Benoît Dacoury Tabley, le frère de l'autre, Emile Téhé, le comédien Camara Yêrêfê dit ?'H'' et autres. Tous ces crimes se passaient en pleine guerre en 2002 suite à l'incompétence du pouvoir en place.

Les déchets toxiques pour exterminer les ivoiriens

L'un des tristes éléments qui figure en bonne place dans le bilan du Fpi depuis son avénément à la tête de la Côte d'Ivoire, c'est le scandale des déchets toxiques comme se plaisent à dire les ivoiriens : le pouvoir Fpi, après avoir échoué à travers la politique de charnier, des escadrons de la mort, voulait nous exterminer avec ses déchets toxiques . Sans commentaire. En effet, en 2006, le pouvoir des frontistes avaient semble-t-il fait un arrangement avec Trafigura pour le déversement d'un liquide donc la toxicité reste toujours inconnue à Abidjan. Le résultat de cet arrangement criminel est la mort d'une dizaine de personnes et des victimes ambulatoires devant porter les séquelles des déchets toxiques transportés par le navire Probo Koala de Trafigura. Quelle honte !

Le Fpi, un pouvoir de faussaires ?

Le jeudi 4 octobre dernier, le Fpi et son pouvoir qui s'ennuyaient parce qu'ils n'avaient pas de scandale à proposer aux ivoiriens s'est auto satisfait. La découverte d'un réseau de faussaires. Et ce réseau localisé à côté du domicile d'un gourou de la refondation (Laurent Ottro Zirignon) dit clairement que des responsables du parti au pouvoir sont impliqués jusqu'au cou. Le chef de la garde rapprochée privée de Laurent Gbagbo, Me Baï Patrice serait l'un des ailes dures de ces fossoyeurs de l'économie ivoirienne. Laurent Ottro Zirignon, Pca de la Sir aujourd'hui blanchi par les journaux bleus, ne serait pas totalement innocent, même si Yed Stéphane considéré comme la tête de file n'a pas daigné le citer. Pendant que les ivoiriens en majorité appauvris sous le régime Fpi crient au secours, les refondateurs qui refusent d'être publiquement des milliardaires, utilisent des pratiques frauduleuses pour fossoyer d'une part l'économie et d'autre part pour se mettre pleines les poches. Tout ce qu'ils disent concernant leur comptabilité à la souffrance des ivoiriens n'est que de la pure comédie.

Laure Gozo

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