Le samedi 06 octobre 2007, le Président Henri Konan BEDIE, Président du PDCI-RDA s'est rendu à Kpléssou dans la sous-préfecture de Kokumbo pour assister à la cérémonie d'intronisation du chef des Faafoué du sud. Cette cérémonie, placée sous son haut patronage a été effectivement honorée de sa présence. Les populations le lui ont bien rendu en sortant massivement pour le voir et l'entendre.
Cependant dans votre livraison des 08 et 09 octobre 2007 vous avez écrit à la une ce qui suit :
Kplessou, sous-préfecture de Kokumbo, la population boude BEDIE ; le Président du PDCI-RDA refuse de prendre la parole devant des chaises vides. Ensuite, à la page 3, sous la plume de Gervais Amany, votre journal développe ce grand titre qui indique :
- la déception des militants du PDCI-RDA,
- la cérémonie d'intronisation doublée d'un meeting ; et la
faible mobilisation qui n'a pas été à la hauteur de l'événement.
Toutes ces affirmations ne sont que mensonge c'est pourquoi j'apporte un démenti catégorique vigoureux.
Monsieur le Directeur, dans votre profession de journaliste on dit souvent que les faits sont sacrés et les commentaires libres.
Au nom de cette assertion, vous avez l'obligation de dire la vérité aux Ivoiriens qui lisent les journaux. Mais hélas vous ne l'avez pas fait. La vérité a été bafouée par votre journal, je voudrais par la présente la rétablir en prenant en compte les trois points qui suivent.
1) De la mobilisation :
Le Président BEDIE a été accueilli à l'entrée de la ville de Toumodi,
non loin du Stade par les Elus du Département (ils sont tous membres du PDCI-RDA et il en sera ainsi pendant des années encore). Ensuite le Président BEDIE a pris un bain de foule au siège de notre parti à Toumodi où étaient rassemblées les populations conduites par les Elus et les chefs des villages de la commune de Toumodi.
Après une brève escale à Kokumbo, la Délégation du Président BEDIE est arrivée à Pkléssou sur la place de l'intronisation du chef NANAN M'BAHIA KOFFI où une foule importante l'attendait. Il est important de noter que les bâches ont été dressées, 2 000 chaises disposées. Il y avait des personnes débout durant toute la cérémonie.
Les participants sont estimés à 3 000 personnes dont 250 têtes couronnées (chefs de village). L'administration était représentée.
C'est donc fallacieux de parler de chaises vides, la mobilisation a été à la hauteur de l'événement.
2) De la cérémonie d'intronisation doublée d'un meeting.
Le Président BEDIE n'a pas pris la parole sur la place de l'intronisation, car c'était ainsi prévu par le comité d'organisation, ce qui participe du respect scrupuleux de la tradition. Nous avons évité de faire l'amalgame. Certes, d'autres auraient profité de ce public de qualité et en nombre important pour transformer ce rituel en un forum que dis-je en un agora d'intoxication, de mensonges et de promesses.
Aucun meeting n'a été prévu ce jour la. Il n'est donc pas juste d'écrire qu'il s'agit d'une cérémonie d'intronisation doublée d'un meeting.
3) De la déception des militants
Les militants ne sont pas du tout déçus pour 2 raisons.
D'abord après l'intronisation du chef NANAN M'BAHIA KOFFI le Président s'est adressé aux 250 têtes couronnées accourues de tous les Départements pour le voir et l'entendre. Ils l'ont vu et l'ont écouté. Ils sont repartis satisfaits et fiers de l'avoir entendu.
Ensuite à Kokumbo, après le déjeuner le Président BEDIE a reçu les Elus, les Cadres et les Secrétaires de Section dans la joie et dans l'allégresse.
Lorsque ?'Notre Voie titre'' Pklessou, sous-préfecture de Kokumbo, la population boude BEDIE ; le Président du PDCI-RDA refuse de prendre la parole devant des chaises vides c'est de l'intoxication comme à son habitude.
Monsieur le Directeur de Publication,
Au moment où la Côte d'Ivoire aspire profondément à la paix, il est important que la presse joue sa partition. Autant l'on recommande aux politiques de mettre balle à terre en désarment la parole, autant il faut que les journaux désarment leurs plumes en demeurant professionnels, objectifs et sincères en s'attachant au faits qui au demeurant sont sacrés.