lundi 15 octobre 2007 par Notre Voie

Un article publié, le 26 septembre dernier, par le bimensuel français La Lettre du Continent? met fin à la polémique née autour de l'entretien entre le président ivoirien et son homologue français à New York.
Le président ivoirien Laurent Gbagbo a-t-il fait mains et pieds pour rencontrer le président français Nicolas Sarkozy en marge de la dernière assemblée générale des nations unies en septembre dernier à New York ? Le président ivoirien, lors de la conférence de presse qu'il a animée en fin de séjour à New York, avait clairement indiqué qu'il n'était pas allé au pays de l'oncle Sam pour rencontrer son homologue français. Il avait cependant précisé que Nicolas Sarkozy était venu vers lui pour le saluer dans la salle du conseil de sécurité des nations unies. Evidemment, cela n'avait pas convaincu les détracteurs du président ivoirien. Or, sans savoir que la brève rencontre entre Sarkozy et Gbagbo ferait l'objet d'une vive polémique, le bimensuel français La Lettre du Continent? d'Antoine Glaser publiait l'article qui suit le 26 septembre, soit le lendemain.
Sous le titre : Côte d'Ivoire : Sarko-Gbagbo, déjà la main sur l'épaule?, La lettre du Continent écrivait ce qui suit : Le 26/09/2007- Hier, à 15h, dans la salle du Conseil de Sécurité des Nations unies, le président Nicolas Sarkozy s'est levé pour aller, à 30 m de là, mettre la main sur l'épaule du président Laurent Gbagbo. Les deux chefs d'Etat n'étaient pas supposés se rencontrer. Entre quatre-z-yeux?, ils se sont parlé une dizaine de minutes, à la grande surprise des proches du président français. Ensuite, à peine Sarkozy rassis, le ministre Bernard Kouchner, le secrétaire d'Etat Jean-Marie Bockel et des conseillers du chef de l'Etat se sont précipités pour présenter leurs civilités au président ivoirienPlus tard, en conférence de presse, craignant un retour de boomerang de ses amis leaders de l'opposition ivoirienne, le président Sarkozy a précisé que pour un rendez-vous plus approfondi -avec Laurent Gbagbo NDLR- j'attendrai de voir la mise en place du processus de Ouagadougou?.
Il s'agit bien d'un article écrit par La Lettre du Continent et non par un journal proche de Laurent Gbagbo. Et, on peut se rassurer, Antoine Glaser, le patron de ce bimensuel est loin d'être un partisan de Laurent Gbagbo. Dès lors, le débat devrait être définitivement clos. A moins de vouloir chercher la petite bête.






Augustin Kouyo

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