lundi 15 octobre 2007 par Fraternité Matin

Ils étaient, dimanche, aux urnes pour élire un nouveau parlement. Les résultats du scrutin ne devraient pas être connus avant mercredi. Trois millions d'électeurs ont voté, hier, dans le calme à Lomé et dans les grandes villes du Togo pour élire 81 députés, note l'Agence France presse. Ce scrutin de liste à la plus forte moyenne constitue un double test politique.
Pour le Rassemblement du peuple togolais (RPT), c'est l'occasion de jauger son emprise sur le pays depuis la disparition du général Gnassingbé Eyadema, le fondateur du RPT, en février 2005.
Les législatives d'hier servent, par ailleurs, de test pour le processus démocratique et d'ouverture enclenché par le président Faure Gnassingbé, 41 ans, aux affaires depuis avril 2005. Selon un responsable de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui se confiait à l'AFP, les Togolais ont compris les enjeux de ces législatives . On comprend, du reste, la participation à ce vote de tous les principaux partis d'opposition qui avait d'ailleurs boycotté les dernières législatives de 2003, marquées selon la communauté internationale par la fraude et une vague de violences. L'Union des forces de changement (UFC), le parti de Gilchrist Olympio, participe ainsi pour la première fois aux législatives. Même si son président, malade et en suivi médical au Ghana, au dire d'un responsable de son parti, n'a pu voter.
L'issue de ce scrutin, signe de la démocratisation de la vie politique au Togo, est une des conditions essentielles posées par l'Union Européenne pour la reprise de sa coopération avec ce pays, suspendue en 1993 pour
déficit démocratique.

Ernest Aka Simon

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