lundi 15 octobre 2007 par Le Nouveau Réveil

Le milieu scolaire va-t-il connaître un temps de trouble ? Violente question, tant il est en proie à de nombreux problèmes. Le samedi dernier, au Baron de Yopougon, le Syndicat des enseignants du supérieur privé (SYNESUP) a crié son ras-le-bol face à ce qu'il considère comme une injustice. De la voix de son secrétaire général Ontchondo Zoukouan, le syndicat a énuméré le chapelet de griefs, qu'il a d'une part avec l'Etat et d'autre part avec les fondateurs d'établissements privés. Au nombre des griefs à l'endroit de l'Etat, l'on note la non maîtrise des dates des rentrées scolaires, la non harmonisation des programmes de cours. Le non paiement de certains émoluments ou du moins le grand retard que ceux-ci accusent. Quant aux fondateurs, les enseignants leur reprochent leur mauvaise foi quant au paiement des salaires mensuels. " Ils prétendent qu'ils n'ont jamais rien perçu de l'Etat pour nous tourner en bourrique. Alors qu'en la réalité, ce n'est pas le cas ", martèle le secrétaire général du SYNESUP. Par ailleurs, le syndicat préconise à l'Etat une issue heureuse à cette "crise". C'est-à-dire payer les jours de surveillance. Mais surtout les émolutions des corrections du BTS session 2007. Aux fondateurs d'établissements privés, ils leur exigent la paye des arriérés de salaire. Date butoir, le 15 novembre. La non satisfaction de ces exigences entraînerait l'arrêt des cours.
Parterne Ougueye Yves

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