Le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro a été célébré le mercredi 10 octobre dernier, à Yopougon Gesco par la communauté akan dudit quartier. Regroupé au sein d'une association dénommé Mobilisation des Akan pour la république et ses institutions?.
Au cours de cette cérémonie où il était accompagné, pour la circonstance, de Christine Konan, Henriette Lagou et de Gbamana Djidan Jean Félicien, respectivement secrétaire générale adjointe du gouvernement, secrétaire nationale du mouvement 2 millions de filles pour Gbagbo? et maire de la commune de Yopougon, le ministre Tagro a invité ses hôtes à quitter le PDCI. Ne vous accrochez pas à un fétiche sans effet, qui ne vous procurera aucun bonheur. Un fétiche sans effet?, leur a-t-il dit d'entrée. Il a cité des exemples pour aider ses interlocuteurs à mieux le suivre dans son argumentaire. Djédjé Mady est bété et secrétaire général du PDCI, il y a bien d'autres qui ne sont pas Baoulé qui ont des responsabilités dans ce parti. Pourquoi voulez-vous qu'on croie que le PDCI est un parti Akan ??, s'est-il interrogé avant de poursuivre. Le PDCI n'est pas la propriété des Akan. Celui qui veut y entre et en sort quand il veut. Ils ont montré la porte à certaines personnes. Elles ont refusé?, a fait remarquer le ministre Tagro. Il a ensuite expliqué son choix et celui de bon nombre d'ivoiriens pour le Front populaire ivoirien. À l'en croire, le FPI est un parti d'espoir en ce sens qu'il est proche des réalités des populations. Le ministre fera cas de la politique d'électrification entreprise par le parti au pouvoir. Et qui, selon lui, a largement dépassé les attentes des populations. Toute chose qui n'était pas évidente, dira-t-il, sous le règne du parti cinquantenaire. C'est pourquoi, il a demandé à toute la population qui s'est massivement déportée au lieu de la cérémonie de ne pas se laisser piéger par ces personnes qui ne peuvent rien leur apporter de concret?. Il présentera, séance tenante, Henriette Lagou et Christine Konan comme des personnes ayant évité ce piège.
La secrétaire générale adjointe du gouvernement, Christine Konan, pour faire comprendre la portée de son message, a dû rappeler ses expériences passées dans l'opposition. A l'en croire, le fait qu'une fille du Walebo, dans la lignée des rois, milite au FPI, était une chose inconcevable. Mais l'intervenante a dit être guidée à cette époque par le discours de vérité du Front populaire ivoirien?.
Aujourd'hui, selon elle, le temps lui a donné raison.
Vu la politique de décentralisation avec les conseils généraux qui redonnent l'espoir aux populations. Un espoir que dit percevoir la jeunesse akan de Yopougon Gesco et les femmes baoulé de Yopougon. A travers les différentes interventions de leurs leaders à savoir Amedée Koffi et Amani Akissi.
Guy-R. Opperi