jeudi 11 octobre 2007 par Fraternité Matin

C'est parce qu'elle m'avait craché au visage que je ne suis pas l'auteur de sa grossesse. Elle avait même ajouté qu'elle détenait deux carnets de santé prénatale. C'est pourquoi je lui ai retiré le carnet que je lui avais acheté. Cette déclaration faite à la barre est de M. Assi Agnissan Maxime, poursuivi pour violence et voie de fait le 3 août dernier par la justice. Par ailleurs, le mis en cause, ne reconnaît pas avoir levé la main sur Mlle Rita Gangui Sopie qui porte une grossesse de 7 mois dont-il prétendait être l'auteur. Bien qu'il l'ait surprise dans le lit de son amant à 3h du matin, il a préféré porter l'affaire devant la chefferie qui lui a donné raison. Si, il m'a frappée , soutient Mlle Rita en montrant son bras, tout en reconnaissant le jugement de la chefferie. Puis, coup de théâtre, elle ne se constitue plus partie civile, mieux, elle ne veut plus que Maxime aille en prison. En revanche, elle veut que son concubin reconnaisse être l'auteur de sa grossesse et lui remette le carnet de santé prénatale par lui conservé. Cette volte-face qui frise quelque peu la légèreté va emmener le juge à faire comprendre que la justice a mieux à faire que de régler des problèmes de carnet de santé prénatale et de paternité de grossesse. Mieux, le ministère public va même ajouter que la justice n'a pas compétence à trancher des problèmes de paternité de grossesses et qu'y a des structures compétentes en la matière. En conséquence, il recommandera aux intéressés de s'adresser à ces structures-là. Malgré cette volte-face de la plaignante, Maxime qui a été reconnu coupable des faits portés à sa charge - écopera d'un mois de prison avec sursis et du paiement de 50 mille F.

Adou Félix
Correspondant local

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