() Le PDCI a commencé des tournées dans le pays pour rallumer la flamme. Nous espérons que dans les tournées que le secrétaire général effectue, des passages seront réservés au département de Grand Bassam. En ce qui concerne les tournées du Président Henri Konan Bédié, nous allons essayer de faire en sorte que Grand Bassam soit servi. Notre déplacement doit servir à préparer ces deux passages. Celui du secrétaire général et du Président Henri Konan Bédié Pendant qu'ils étaient dans l'opposition, nos frères du FPI ont fait quatre grandes promesses aux Ivoiriens. La première promesse, c'est la santé gratuite, la deuxième, c'est l'école gratuite, la troisième, c'est l'achat du kilogramme du cacao à 3000F et la quatrième promesse, c'est la bonne gouvernance, une meilleure gestion de l'argent du pays. Prenons rapidement chacune de ces quatre promesses. Au niveau de la santé, y a-t-il des gens ici (ndlr à Yaou) qu'on soigne gratuitement ? Le FPI a menti sur le dossier de la santé. Vos enfants vont-ils à l'école gratuitement? Achète-t-on le café et le cacao à 3000F? Ce sont des menteurs. Ils ont promis une bonne gouvernance mais leur gestion a été catastrophique. Sur ces quatre points, je vous donne quelques éléments sous le PDCI. Tous les CHU, tous les hôpitaux généraux de Côte d'Ivoire ont été construits par le PDCI. De 1994 à 1998, c'est plus de 200 maternités que le PDCI a construites. C'est ça la réalité. Nous en avons tellement construit que nous avons inauguré seulement trois au moment du coup d'état. Nos frères du FPI sont venus les inaugurer et faire croire que c'est eux qui ont construit, ils n'ont rien construit. En ce qui concerne l'école, l'école gratuite existait sous le PDCI. On donnait les kaki, les livres et même des bourses. De 1994 à 1998, 1000 classes ont été construites et 1000 autres réhabilitées par le PDCI. Trente milliards ont été consacrés aux universités de Côte d'Ivoire, à tel point que d'autres Africains venaient étudier en Côte d'Ivoire. Combien viennent-ils encore aujourd'hui? Au niveau de la gestion, le PDCI gérait l'argent du pays en bon père de famille. Quand Bédié arrivait, les recettes de l'Etat étaient de 600 milliards de Fcfa par an. On est passé à 1200 milliards de Fcfa de recette. On a doublé l'argent du pays. Je vais vous laisser un document qui comporte tous les chiffres pour discuter avec les refondateurs qui parlent beaucoup mais qui ne font rien. Il faut que nos militants qui n'ont pas de pièce se présentent aux audiences foraines pour se faire établir des jugements supplétifs. Et s'inscrire sur les listings électoraux afin que nous puissions bouter le FPI hors du gouvernement par les urnes.A Bonoua
Je voudrais rendre hommage à sa majesté Aka Ahoré François, roi de Bonoua. Nous sommes touchés de votre présence et celle de votre notabilité. L'essentiel pour le PDCI, c'est d'avoir la majorité électorale pour revenir au pouvoir. Le PDCI a la majorité sociologique et nous devons la transformer en majorité électorale. C'est-à-dire que ceux qui n'ont pas de jugement supplétif doivent se rendre aux audiences foraines pour avoir des papiers. Vous avez pris des engagements. Faites en sorte que tous nos militants aient des papiers. Faites un travail de proximité. Le vrai bonheur, on ne l'apprécie que lorsqu'on l'a perdu. Aujourd'hui, la plupart des hôpitaux sont devenus des mouroirs. L'école où le FPI ne devait pas échouer parce qu'ils sont tous enseignants, ils ont échoué
De 1960 à 1980, la Côte d'Ivoire avait un taux de croissance de 7%. Et la croissance annuelle de la population était de 3,5%. Le développement ne peut pas se faire sans croissance. C'est la croissance qui crée la richesse et c'est la richesse qu'on distribue. Quand la croissance est forte dans un pays, la richesse est beaucoup et les gens sont heureux. C'est ce que le Président Bédié nous a demandé de faire. La croissance était à 7% et elle devrait passer à 10% quand les jaloux ont orchestré le coup d'Etat Mais ne perdez pas espoir. La vraie richesse d'un pays, ce sont les hommes. Nous allons travailler pour que le PDCI remporte les élections. A tous les militants, nous voudrions vous dire que nous allons nous battre pour que le Président Bédié vienne ici. Pour le secrétaire général, c'est déjà sûr.
Propos recueillis par
Jules Claver Aka