lundi 8 octobre 2007 par Le Nouveau Réveil

Avant d`attaquer le pays profond à Divo, après Zégo-Sud, le secrétaire général du PDCI, Pr. Alphonse Djédjé Mady est parti saluer le préfet de région de Divo, M. Ouéi Gueu et le Sous-préfet de Hiré. Respectueux de l`autorité de l`Etat, le N°2 du PDCI a voulu, par cet acte, montrer que le PDCI n`a rien à cacher et mène toujours ses activités politiques au grand jour. C`est pourquoi, il est allé solliciter la clé de la région et surtout donner la quintessence du message dont il était porteur. Au préfet Ouéi Gueu à qui sa délégation et lui ont rendu visite, il a dit : "Comme pratiquement tous les week-ends, nous allons vers nos militants pour les informer sur les audiences foraines puis les amener à comparer les bilans, nous venons, donc aviser le représentant de l`Etat que vous êtes, de ce que le PDCI est en tournée dans le département". Continuant son exposé, celui que les militants ne cessent d`accueillir en vraie star et d`appeler "Zimin", à rappeler l`un des idéaux du PDCI "la haine de la haine et de la violence" et surtout l`amour de la paix considérée par le président Houphouët-Boigny et son successeur Henri Konan Bédié. Il a surtout insisté sur la nécessité de préserver la liberté individuelle et de permettre à tous les Ivoiriens de s`exprimer et de choisir au cours des prochaines élections. Il a dès lors demandé au préfet de région "d`empêcher qu`on empêche les autres de voter". A cela, le "Gouverneur" a répondu qu`il est là "pour servir tout le monde". Et il a ajouté pour rassurer l`envoyé du président Henri Konan Bédié : "Nous avons servi sous le parti unique. Le multipartisme nous a trouvé. Nous avons de l`expérience pour organiser les élections. Si nous réussissons les élections, les résultats seront acceptés". Avant le meeting de Hiré, la même démarche a été entreprise à l`endroit de la sous-préfecture. Allant plus loin et se faisant plus précis, Djédjé Mady a dit : "Il est plus que nécessaire que l`administration garantisse la liberté de vote. La communauté baoulé ici est prise en otage par le FPI, qui l`empêche de voter. Ce n`est pas démocratique. On doit avoir le soutien de l`administration pour que tous, nous soyons égaux devant la loi". En réponse, le sous-préfet a dit être lui aussi attaché à la liberté de vote et a promis de tout faire pour permettre à tout le monde de s`exprimer.

François Konan
Envoyé spécial à Divo

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