Paris, France ? Le président burkinabé, Blaise Compaoré, juge "plus raisonnable" d'envisager les élections générales en Côte d'Ivoire en octobre 2008, dans une interview à paraître dans l'hebdomadaire Jeune Afrique daté de lundi.
"C'est plus raisonnable, vu l'état d'avancement de notre programme. Mais, il n'est pas exclu que nous allions vite", a dit M. Compaoré, facilitateur du processus de paix ivoirien.
Le chef de l'Etat burkinabé a, par ailleurs, souligné le retard pris par les audiences foraines avant d'affirmer, qu'en tout état de cause, "la date des élections sera fixée par la Commission électorale indépendante".
Pour le président Compaoré, toutes les questions laissées suspens par l'accord du 4 mars dernier pourront être réglées "à condition, encore une fois, d'y mettre de la bonne volonté".
"En tant que facilitateur, je dois écouter toute les parties, a- t-il précisé avant de définir son approche pour régler le problème de l'équivalence des grades entre les Forces nouvelles (FN) et les Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI).
"J'ai récemment reçu les différents chefs d'état-major concernés et les commandants de zones. Nous poursuivons nos discussions et je formulerai des recommandations d'ici peu", s'est engagé le facilitateur du processus de paix ivoirien.
Les protagonistes de la crise déclenchée en septembre 2002 en Côte d'Ivoire ont signé le 4 mars dernier un accord de paix qui prévoit l'organisation rapide des élections présidentielles et la suppression de la zone de confiance surveillée par les forces impartiales, rappelle-t-on.
L'accord prévoit, par ailleurs, la reprise des audiences foraines destinées à délivrer des pièces d'état civil à des Ivoiriens qui pourront ensuite s'inscrire des listes électorales.
Source: afriquenligne.fr