Les deux co-gestionnaires du Centre de commandement intégré (CCI) que sont les généraux Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko, respectivement chefs d'état-major des Fanci et des FAFN, se sont une fois de plus retrouvés au pied de la Basilique Notre Dame de la paix de Yamoussoukro, pour faire le point de la situation du CCI au cours d'une réunion qui a eu pour cadre la salle Alabo de l'hôtel Président. Au terme de cette rencontre qui s'est déroulée à huis clos et en présence du colonel Kouakou Nicolas, patron du CCI et des représentants des forces impartiales, Mangou et Soumaïla ont indiqué à la presse le mobile de ce conclave qui aura duré un peu plus de trois heures de temps : "Nous sommes venus faire le point de la situation des activités du CCI sur le terrain et par la même occasion, donner des instructions aux éléments pour les encourager afin qu'ils redoublent d'effort dans leurs missions», a déclaré aux journalistes, le CEMA des FANCI. Avant de leur révéler que toutes les revendications soulevées par les militaires pour la sécurisation des audiences foraines ont été passées au peigne fin par les deux responsables du CCI. «Nous avons pris en compte les problèmes des jeunes gens et nous pouvons vous affirmer que les choses se mettront très vite en place pour la sécurisation des audiences foraines. (...) Car si cela ne tient qu'aux militaires, les audiences foraines arriveront à terme», a expliqué Mangou. Le général Bakayoko a, pour sa part, déclaré à la presse sa satisfaction au vu de l'organisation d'une telle réunion qui permettra aux deux forces de travailler de façon paritaire pour la sécurisation des Ivoiriens : «Il était important que nous nous rencontrions pour faire une évaluation des avancées du CCI dans la mesure où ce genre de rencontre nous donnera une idée des travaux qui sont faits sur le terrain par nos éléments», a-t-il souligné. Notons que le général Philippe Mangou aura ce matin une séance de travail avec les militaires du Centre de commandement intégré à leur camp de Morofé. Cette rencontre, nous dit-on, sera une occasion pour le Général de remobiliser ses troupes.
Gervais Amany