jeudi 4 octobre 2007 par Le Patriote

Le bureau ivoirien du droit d'auteur se soucie décidemment du bien-être de ses sociétaires. En plus de lutter pour la perception de leurs droits, il n'hésite pas, dès le besoin se fait sentir, de leur témoigner sa sympathie et son estime. Mardi dernier, une délégation du Burida conduite par l'administrateur provisoire Obou Armand Gérard, a rendu visite à l'artiste Gédéon à la clinique médicale les Grâces, située au Plateau Dokui. Suite à un accès palustre, l'artiste y est interné depuis lundi. Je fais une crise de paludisme. Ça a commencé par la fatigue, mais je vais mieux aujourd'hui confie Gédéon, manifestement ému. M. Obou taquine le chanteur, puis s'enquit auprès du Dr Louya Mpetsi de l'état de santé du malade. Il y a quelques petits problèmes qu'on est entrain de résoudre. On va l'hospitaliser encore durant trois jours et on le libèrera rassure le médecin. Pour détendre davantage l'artiste, M. Obou Armand évoque l'épineuse question de la piraterie. C'est la première gangrène, réagit aussitôt Gédéon. On fait maintenant des albums pour uniquement exister . L'artiste appelle à une réelle volonté politique pour réprimer ceux qui pratiquent ce commerce illicite. Je suis convaincu qu'elle (la piraterie) mourra de sa belle mort. Il faut qu'après la baisse du prix de vente des cd, les producteurs se rapprochent des consommateurs , renchérit le patron du Burida. De même, il réitère sa volonté d'initier une vaste campagne de sensibilisation qui verra la participation des dignitaires religieux. Avant de prendre congés du malade, M. Obou Armand lui remet une enveloppe dont le contenu est tenu secret et, bien plus, s'engage au nom du Burida à prendre en charge ses soins et ses frais d'hospitalisation.
Y.Sangaré

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023