Les détracteurs du Rdr en ont pour leurs frais. Ceux qui, pour justifier l'injustifiable ou leur forfaiture ont cru bon de ruer dans les brancards le parti du Dr Alassane Dramane Ouattara. Arguant que le Rdr n'était pas un parti qui a une culture de solidarité. Aujourd'hui, ADO vient de leur rabattre le caquet. A n'en point douter, les hommages rendus aux martyrs lors des deux meetings qu'il a animés la semaine dernière à Abobo et à Anyama, constituent un acte fort de solidarité à l'endroit des militants considérés à tort comme des laissés pour compte . La vérité, c'est que depuis treize ans, le Rdr n'a jamais eu le temps de mener ses actions comme il l'attendait. La vie de ce jeune parti, porté sur les fonts baptismaux par feu Djéni Kobina, a été marquée par de terribles épreuves . Il n'a jamais eu de répi par la faute, voire la haine des différents régimes qui se sont succédé à la tête de l'Etat après la mort d'Houphouët Boigny. Traquée, persécutée, la formation politique de Ouattara a plutôt cherché à survivre en menant une farouche résistance contre les régimes liberticides. L'environnement politique est aujourd'hui apaisé. Il y a quelques perspectives. C'est fort de ce constat que le devoir de mémoire qui est une obligation impérieuses a été traduit en acte concret. Ainsi, pour M. Ouattara nous avons une dette de reconnaissance à l'endroit de toutes celles ou tous ceux qui sont morts pour notre cause commune . C'est dire que l'ex DGA du FMI qui met l'homme au centre de son action politique, n'a jamais perdu de vue la nécessité d'être solidaire des victimes du combat qu'il mène depuis 1993.
I .B. Kamagaté