Le chef de l'Etat ivoirien sera à l'honneur le 26 octobre prochain à Kinshasa à l'occasion du lancement du livre qui lui est consacré par le journaliste congolais Joseph- Richard Kazadi sous le titre: "Laurent Gbagbo, un dirigeant fait pour lutter en faveur du peuple".
Ce livre, qui intervient cinq mois après la publication de l'ouvrage consacré par le même auteur au Guide libyen Mouammar Kadhafi, est un témoignage qui a suivi le parcours politique du président ivoirien, notamment ses combats et ses sacrifices.
Richard Kazadi affirme avoir été marqué par tous les combats que l'homme a menés: combat pacifique pour l'instauration du multipartisme, combat démocratique pour l'accession au pouvoir, combat pacifique également pour la souveraineté de la Côte d'Ivoire.
Durant toute sa lutte politique, fait remarquer Kazadi, Laurent Gbagbo a résisté, avec constance et savoir-faire, à la persécution comme aux tentatives de corruption jusqu'au jour où la main puissante de Dieu lui a ouvert les portes du palais présidentiel. Son charisme et son audace l'ont aidé à appeler les Ivoiriens dans la rue chaque fois qu'il a constaté que les droits du peuple étaient bafoués. C'est de cette manière qu'il avait contraint le vieux Houphouët-Boigny à instaurer le multipartisme en avril 2000 et poussé le général Robert Guéi à reculer, voire à capituler, à la suite de son hold-up électoral.
Il a également fait face aux soldats français envoyés en terre ivoirienne non pas, explique l'auteur, pour défendre le pouvoir légitimement établi, mais plutôt pour encourager les forces rebelles.
Kazadi considère en fin de compte les accords de Ouagadougou comme une grande victoire pour Laurent Gbagbo et son peuple. Ils scellent, explique-t-il, la réunification de la Côte d'Ivoire et déjouent les intentions malveillantes de la France.
L'auteur note noir sur blanc dans son livre que la déstabilisation du pouvoir d'Abidjan a été planifiée par l'Hexagone pour inquiéter cet homme qui passait pour constituer une menace vis-à-vis des intérêts des Français.
En fait, rappelle-t-il, le grand péché de Gbagbo est d'avoir prôné l'économie de libre concurrence au lendemain de son avènement au pouvoir.
( Source : PANA)