mardi 2 octobre 2007 par Fraternité Matin

Le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, n'a pas chômé à New York, en marge de la 62è session de l'assemblée générale des Nations unies. Après une séance de travail avec le directeur exécutif du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Mme Turaya, pour obtenir une révision à la hausse des montants alloués par cette institution pour le financement du recensement général de la population 2008, il a rencontré, en compagnie du ministre des Mines et de l'Energie, Léon-Emmanuel Monnet, Mme Carolyn McAskie, sous-secrétaire général des Nations unies chargée de l'appui à la consolidation de la paix. Depuis la signature, en mars dernier, de l'Accord politique de Ouagadougou entre les ex-belligérants, le processus de paix évolue positivement. Les acquis sont de plus en plus nombreux. La Commission consolidation de la paix des Nations unies n'est pas étrangère à cette évolution encourageante, étant donné qu'elle a participé au financement du dialogue direct de la capitale burkinabé. Les autorités ivoiriennes pensent que parallèlement aux bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux qui ont promis, en juin dernier, 193,9 milliards de FCFA, elle pourrait apporter un soutien additionnel estimé à 50 millions de dollars US pour le financement des projets de développement permettant de lutter contre la pauvreté. A cet effet, le Burundi et la Sierra Leone ont reçu chacun de la part de la Commission 35 millions de dollars US (1$ = 500 FCFA) pour gérer la période post-conflit. Ladite Commission a des ressources disponibles de 200 millions de dollars américains sur les 250 millions prévus. Mme McAskie a fait mention de la disponibilité de sa structure à aider les Ivoiriens à gérer la période post-électorale et la consolidation de la paix. Le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement s'est donc mis à la tâche pour constituer un dossier bancable. Car, c'est un parcours du combattant pour être éligible à ce nouveau guichet, qui est une bonne opportunité pour desserrer l'étau de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Il ne suffira pas de mettre de son côté les cinq membres permanents du Conseil de sécurité: France (notaire de la Côte d'Ivoire), USA, Russie, Chine et Angleterre. Il faudra convaincre aussi les membres et les principaux bailleurs de fonds de la Commission consolidation de la paix de l'ONU au nombre desquels le Japon qui préside la Commission, le Ghana et Salvador qui assurent la vice-présidence, l'Egypte, les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Italie et la Norvège.

F. M. Bally
Envoyé spécial à New York

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