mardi 2 octobre 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Parti aux USA depuis le 27 août 1995, à la faveur sommet mondial des leaders de jeunes, Germain Kouassi s'est installé depuis lors au pays de l'oncle SAM. Quand vous lui posez la question de savoir plus sur ses activités professionnelles dans ce pays, il vous répond tout simplement : je me débrouille?. Mais à vrai dire, Germain Kouassi fait aujourd'hui la fierté et l'honneur de toute la jeunesse ivoirienne et de la Côte D'Ivoire toute entière. Il est aujourd'hui l'un des rares sinon le seul ivoirien à travailler dans le système complexe et sophistiqué de la mécanique des ponts et paysages aux USA, à New-Jersey, New York. Employé depuis décembre 1997, Germain Kouassi est le seul ivoirien à détenir un poste de Sous-directeur du service clientèle dans cette boîte.
Avec votre expérience, Que comptez-vous faire pour votre pays ?
Vous savez, on vient ici pour acquérir une expérience et la mettre à la disposition de notre très chère patrie. Je suis très heureux que la Côte d'Ivoire parle aujourd'hui de faire du troisième pont bientôt en construction et les autoroutes, des infrastructures à payage. Avec une saine gestion de ces patrimoines, non seulement l'Etat n'aura pas à débourser de l'argent pour la réfection des routes car cela sera fait par les contribuables et le gouvernement y gagnera. C'est dire Que vous êtes prêt à rentrer, aider votre pays?
J'y pense beaucoup ces temps-ci et pourquoi pas. Mon expérience peut servir et mes contacts avec les patrons de la boîte peuvent aider la CI à être soutenue dans ce processus. Comme Houphouët le disait : "on peut servir a tous les postes pourvu qu'on y mette de la volonté et un peu de soi". Est-ce Que vous êtes en contact avec les autorités ivoiriennes à New York ?
En son temps l'Ambassadeur Diangoné Bi Philippe que je connais très bien m'avait envoyé une lettre officielle non seulement pour me féliciter mais m'encourager et surtout me dire combien de fois je fais l'honneur et la fierté de la jeunesse ivoirienne et de la Côte d'Ivoire toute entière. Mais, après son départ, je n'ai aucun contact avec le nouvel Ambassadeur mais je connais la quasi totalité des fonctionnaires de la Côte d'Ivoire aux Nations Unies. Malgré votre occupation, êtes vous en contact avec vos compatriotes de New York?
Oui. Je suis membre de certaines associations ivoiriennes. Je suis le Secrétaire Général de l'ADEBA l'Association des Agnis et Baoulés de NY et aussi Délégué aux affaires extérieures de AFIA (Association des Frères Ivoiriens d'Amérique).
on se retrouve au niveau d'ADEBA tous les derniers dimanches de chaque mois et avec AFIA, tous les premiers dimanches de tous les mois. Ce sont des structures apolitiques, à caractère social. On se retrouve pour partager nos joies et nos peines, communier et avoir des nouvelles de chacun tous. Surtout s'entraider en cas de bonheur ou de malheur. Que pensez-vous de la situation actuelle en Côte d'ivoire ?
C'est vrai que hier, on s'est battu sur des divergences de point de vue. A un moment donné, il faut savoir arrêter. Je remercie nos autorités qui ont pris l'engagement de prendre le taureau par les cornes et rétablir la paix. A ce niveau, je pense que tous ceux qui veulent entraver la bonne marche de ce processus et sont cachés dans l'ombre doivent être dénoncés sur le marché public afin qu'on sache les vrais ennemis de la Côte d'Ivoire. Le mal se trouve parmi nous. Il faut l'extirper.
Un appel
La vie d'aventure n'est pas aisée et facile mais pas impossible. Il faut s'armer de patience, d'abnégation et de courage car il des moments, dans mes débuts, j'ai failli renoncer, tout abandonner et rentrer. Je termine mes propos sur ces mots de feu Houphouët Boigny qui disait : la jeunesse n'est pas une carrière mais une étape de la vie. Si elle constitue un fardeau pour le pays par son immobilisme et son désintérêt, eh bien l'avenir est très lourdement hypothéqué?. En lisant plus sur Houphouët, je me rends compte qu'il était un don de Dieu pour la Côte d'Ivoire. C'est en ce sens que je partage les idéologies du Président Gbagbo qui est le plus grand des Houphouetistes qui a décidé de continuer l'oeuvre du père de la nation. Sur le plan politique, l'intérêt public doit primer. La réconciliation nationale doit être le carrefour du donner, du recevoir et du pardon mutuel. L'unité comme toute ?uvre humaine se construit étape par étape. Elle passe nécessairement par l'amitié, la compréhension, la solidarité dans le respect de tous les intérêts en présence, Houphouët disait aussi : "la croissance d'une nation et la réalisation de l'unité nationale sont, elles, ?uvres de longue haleine et requièrent, avant tout, les dispositions d'esprit favorable et civisme de chacun. Mais en attendant, il faut avancer sur le chemin de l'avenir. Pour cela demeurons unis et solidaires, participons ardemment à la construction nationale. Faisons fi des différences de générations, d'origine ethnique et communions dans une même passion pour notre pays et les idéaux auxquels il demeure à jamais attaché?.
Une correspondance particulière

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