34 bâches, 5000 chaises et pourtant il n'a pas été possible à tous les militants du PDCI-RDA qui, répondant au cri de la Panthère du Yokolo, ont pris d'assaut le stade Saint Louis de Saïoua. Le Pr Alphonse Djédjé Mady, Secrétaire général du PDCI-RDA que l'on appelle affectueusement Mady Zimin dans le Yokolo pour l'assimiler à la puissance, la grandeur et à la noblesse de la panthère, a dignement honoré sa réputation sur les terres de ses ancêtres. Il a démontré à travers une mobilisation exceptionnelle qui a mis tout le monde d'accord qu'il n'a pas usurpé le surnom de Zimin, qu'il est effectivement fort et puissant, et surtout que son cri ne laisse personne indifférent dans toutes les contrées du Yokolo. Et qu'en fait, personne ne pouvait le bannir de Saïoua comme l'ont fait croire certains politiciens égarés de la région, il y a quelque temps. Dimanche, tout le monde avait le regard trouvé vers Saïoua. On était curieux de savoir ce dont le PDCI et son Secrétaire général étaient capables de réaliser en terme de mobilisation dans une localité considérée comme le fief des fiefs du FPI, où l'on disait qu'un certain Bohoun Bouabré règnerait en maître. Ce n'est donc pas par hasard que 17 organes de presse ont fait le déplacement pour voir si Djédjé Mady pesait encore quelque chose chez lui, à Saïoua. Ils ont été tous surpris, au-delà de ce que pouvait concevoir leur imagination. Le N°2 du PDCI a simplement assuré, il a ébranlé toutes les certitudes et les a priori. Il a démontré que Saïoua ne lui a jamais tourné le dos, que le Yokolo respire encore PDCI-RDA et qu'aux prochaines échéances électorales, il faudra compter avec son parti. Déjà dimanche, Mady Zimin a donné le ton. Dans un discours sans gants, il a porté des coups mortels à la refondation de Gbagbo. Il a eu le courage, il a osé, il a parlé et il a brisé le mur de la peur. Les jeux sont désormais ouverts
Akwaba Saint Clair