lundi 1 octobre 2007 par Le Patriote

Le Patriote : Votre agence est baptisée "Kuma Communication", y a- t- il une symbolique derrière une telle dénomination ?
Seck Momar : L'expression "Kuma", extrait de la langue Malinké, signifie la parole. Si symbolique il y a, ce serait d'abord, celle du pouvoir que l'on attribue à la parole. Comme le disent les textes sacrés, Au commencement était la parole ; elle fut à la base de toute création. Vu sous cet angle, notre agence veut se positionner comme un catalyseur de développement, à travers la mobilisation des hommes autour des projets de développement ou de changement de comportement dans le cadre de la lutte contre certains fléaux.
A cela, nous pouvons ajouter le fait que l'Arique a une tradition orale. En tant qu'Africain, nous accordons une très grande importance à la parole à telle enseigne que, dans la stratification de nos sociétés, une place lui est accordée. A l'exemple des porte-voix, des interprètes, considérés également comme des conseillers ; ce sont des rôles qu'entend jouer notre structure auprès de sa clientèle. Enfin nous pouvons justifier ce choix par un souci d'identification. Nous voulons que le peuple ivoirien, qui connaît le pouvoir de la parole et qui lui accorde une place de choix, s'identifie à travers nous.

L.P : Vous êtes la première agence implantée hors d'Abidjan. Pourquoi le choix de Grand- Bassam ?
S.M : Nous avons choisi de nous installer à Bassam pour plusieurs raisons : D'abord le fait que cette ville abrite un projet de "Zone- Franche de la Biotechnologie et des Technologies de l'Information" qui est aujourd'hui une réalité, car de ce côté, les choses commencent à se mettre en place (...). Dans quelques années, Grand- Bassam sera un pôle d'attraction. Tous les opérateurs économiques chercheront à s'y installer. Ensuite, il y a le projet de l'UNESCO de classer Grand- Bassam patrimoine Mondial de l'UNESCO ; un bon coup sur le plan touristique et la communication a un rôle très important à jouer aussi. A cela, il faut ajouter qu'en s'installant à Bassam, nous sommes exonorés de certaines taxes fiscales. Une bouffée d'oxygène.

L.P : En créant cette agence, quels objectifs entendez-vous atteindre ?
S.M : En créant cette agence, nous entendons apporter notre pierre au développement de la Côte d'Ivoire, via la communication.

L.P : Quels sont vos domaines d'intervention ? A ce jour, qu'avez-vous réalisé et quels sont vos projets?
S.M : Nous intervenons dans la Communication sociale, le marketing et la publicité, les relations presses et relation publiques, la communication corporative, la communication de crise, la communication politique, l'assistance en matière d'étude de projets de développement. A ce jour, nous sommes sur le terrain pour le lancement de "la Semaine ivoiro- américaine pour l'entrepreneuriat"; à cette semaine ; il faut ajouter le fait que dès notre installation, nous avons lancé une campagne médiatique de proximité et une prospection pour nous faire connaître des opérateurs économiques et de certains décideurs de la région.

L.P : Vos collaborateurs sont, en majorité, des personnes côtées dans la Communication A quoi répond ce choix ?
S.M : Notre véritable richesse réside dans notre personnel, vue la matière sur laquelle nous travaillons d'une part et d'autre part, des domaines d'activités qui sont les nôtres ; il est impérieux de s'entourer de compétences pointues. La Côte d'Ivoire dispose d'un réservoir de jeunes diplômés, bien formés qui ne demandent qu'à exercer, pour peu qu'on leur offre des opportunités (...) En contre partie, le gouvernement et les décideurs doivent nous aider à rendre viables de tels projets en allégeant certaines taxes fiscales et en nous facilitant l'accès aux marchés et pourquoi pas, des subventions comme pour les entreprises de presse.
Réalisée par Jean Antoine Doudou

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