samedi 29 septembre 2007 par Le Patriote

De nouveaux remous à l'horizon. Les agents des eaux et forêts menacent d'arrêter bientôt le travail si le décret institutionnalisant la militarisation de leur corps n'est pas signé à la période indiquée. C'est-à-dire, au plus tard le 30 septembre 2007. A l'issue d'une conférence de presse qu'ils ont animés le mercredi 26 septembre dernier, à la direction des eaux et forêts d'Adjamé, le SYNATEFCI (Syndicat national des agents techniques des eaux et forêts et le CATEFCI (Collectif des agents techniques des eaux et forêts, ont laissé présager des mouvements de protestations dès la semaine prochaine si leur statut militaire, ne devenait pas réalité. Intervenant pour le compte du SYNATEFCI, le capitaine Kouma Beauguet a justifié cet avertissement par les nombreux blocages qui entravent l'aboutissement du processus. Des blocages dont a-t-il ajouté, les agents des eaux et forêts ne perçoivent pas très bien les raisons. Surtout que a-t-il précisé, l'application du décret ne coûtera que 7milliards Fcfa par an à l'Etat. Alors que, selon lui, leur corps produit par an 300 milliards Fcfa. Nous étions d'accord pour un statut particulier. Mais le président de la République qui nous a reçu le 10 novembre 2006 a proposé de militariser le corps des eaux et forêts. Toute chose qu'il a réaffirmée le 20 Juillet 2007, lors du lancement de la journée nationale de l'arbre. Le ministre de l'économie et des finances a aussi donné son accord. Mais le ministre de la fonction publique refuse de signer le décret proposé par notre tutelle (ministre de l'environnement, a-t-il relaté. Pour le capitaine Kouma, c'est leur tutelle qui constitue le véritable blocage à la résolution de leur problème. Selon lui, ce dernier à proposé en lieu et place du décret demandé par les agents, un autre décret qui n'a pas leur assentiment encore moins celui de la fonction publique. C'est pourquoi, dans le préavis de grève qu'ils ont déposé les agents des eaux et forêts selon Okei Mathias du CATEFCI exigent l'aboutissement de leur dossier tel que décidé par le chef de l'Etat, la non application de l'organigramme décidé de façon unilatérale par leur ministère, le règlement définitif par le gouvernement de la question des écoles forestières, l'annulation pure et simple de toute exploitation forestière au-dessus de 8ème parallèle et de tous les permis de ramassage. A cela, s'ajoute, la mise en place d'une véritable régie financière en lieu et place d'une régie de recette .

Dao Maïmouna

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