samedi 29 septembre 2007 par Fraternité Matin

Les dirigeants de l'Africa Sports ne sont pas contents de la FIF. Pendant toute la semaine, ils ont fait des déclarations, pour dénoncer selon eux, certaines injustices à l'égard de leur club. Face donc à toutes ces attaques, la fédération a décidé de réagir.
Dans une note signée par le vice-président, Benjamin Djédjé, qui est parvenue à notre rédaction hier, la FIF a fait une mise au point.
Pour les responsables de l'instance fédérale, le contrat Orange-FIF s'inscrit dans la logique de plusieurs contrats antérieurs, qui ont été signés dans le souci d'accroître le soutien financier aux équipes. Ainsi, la fédération présidée alors par Dieng Ousseynou a pu obtenir de deux maisons de cigarette, un appui en vue d'accompagner les clubs. A son arrivée, le président Anouma a perpétué cette tradition avec le concours d'une des structures en charge du café-cacao et d'Orange. Ce qui a permis d'améliorer la manne financière des clubs, qui est passée de 12 millions en 2002 à 38 millions en 2006. Aussi, la FIF se dit être le propriétaire des compétitions nationales dont la participation des clubs est soumise aux dispositions réglementaires en vigueur. Ainsi, elle a eu le consentement des équipes avant l'exécution du contrat avec cette maison de téléphonie ; contrat dont le montant a été (400 millions de CFA) communiqué à tous les clubs par souci de transparence.
Par ailleurs, la FIF précise que le contrat Orange-Asec est antérieur au sein. Aussi, les responsables de la fédération ont souligné que ladite société n'est nullement concernée par ce conflit FIF-Africa. Pour terminer, ils rassurent tous les clubs, que la FIF poursuivra sa mission, à savoir gérer les compétitions nationales sur la base de l'équité et de la solidarité.

Edgar Yeboue

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023