Les dirigeants de l'Africa Sports ne sont pas contents de la FIF. Pendant toute la semaine, ils ont fait des déclarations, pour dénoncer selon eux, certaines injustices à l'égard de leur club. Face donc à toutes ces attaques, la fédération a décidé de réagir.
Dans une note signée par le vice-président, Benjamin Djédjé, qui est parvenue à notre rédaction hier, la FIF a fait une mise au point.
Pour les responsables de l'instance fédérale, le contrat Orange-FIF s'inscrit dans la logique de plusieurs contrats antérieurs, qui ont été signés dans le souci d'accroître le soutien financier aux équipes. Ainsi, la fédération présidée alors par Dieng Ousseynou a pu obtenir de deux maisons de cigarette, un appui en vue d'accompagner les clubs. A son arrivée, le président Anouma a perpétué cette tradition avec le concours d'une des structures en charge du café-cacao et d'Orange. Ce qui a permis d'améliorer la manne financière des clubs, qui est passée de 12 millions en 2002 à 38 millions en 2006. Aussi, la FIF se dit être le propriétaire des compétitions nationales dont la participation des clubs est soumise aux dispositions réglementaires en vigueur. Ainsi, elle a eu le consentement des équipes avant l'exécution du contrat avec cette maison de téléphonie ; contrat dont le montant a été (400 millions de CFA) communiqué à tous les clubs par souci de transparence.
Par ailleurs, la FIF précise que le contrat Orange-Asec est antérieur au sein. Aussi, les responsables de la fédération ont souligné que ladite société n'est nullement concernée par ce conflit FIF-Africa. Pour terminer, ils rassurent tous les clubs, que la FIF poursuivra sa mission, à savoir gérer les compétitions nationales sur la base de l'équité et de la solidarité.
Edgar Yeboue