Inculpés pour préparation d'activités subversives visant la zone des Forces Nouvelles, trois partisans de Monsieur Ibrahim Coulibaly avaient été appréhendés le 19 septembre 2007 à Bobodioulasso puis conduits à la gendarmerie de Ouagadougou au Burkina Faso où ils ont été auditionnés. Depuis le jeudi 27 septembre 2007, ces proches de Monsieur Ibrahim Coulibaly ont recouvré la liberté grâce à la mobilisation exemplaire et sans contexte de la presse écrite et électronique nationales en générale et de la presse étrangère en particulier. C'est aussi le lieu pour le cabinet de Monsieur Ibrahim Coulibaly de remercier les organisations de protection de droits de l'Homme dont la détermination a permis de dire le droit . Toutefois, si les trois partisans de Monsieur Ibrahim Coulibaly incarcérés au Burkina ont été relaxés, ce n'est pas encore le cas pour ses sept proches arbitrairement détenus dans les geôles de Bouaké et qui ont été arrêtés à Danané le même jour. Ils sont présentement détenus dans des conditions exécrables contraires et à la morale et à la loi, subissant des traitements dégradants, humiliants et inacceptables. D'ailleurs, des informations récurrentes font état de ce que l'un d'entre eux serait plongé dans un état comateux dû aux tortures par eux subies. Tout en réaffirmant notre ferme attachement à la réconciliation nationale, la justice, la liberté, l'égalité, la démocratie, etc., nous voudrions marquer notre vive indignation face à de tels manquements graves aux droits et à la dignité humaine. Ces actes qui n'honorent guère les autorités des Forces Nouvelles doivent cesser pour laisser libre cours au processus de concorde, de réconciliation et de paix.
Enfin, nous voudrions remercier très sincèrement le Chef d'Etat, Président du Faso, Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré dont l'implication effective a concouru à la relaxe des trois proches du Major IB récemment détenus au Burkina.
Néanmoins, en sa qualité de facilitateur dans la crise ivoirienne, il importe d'attirer son attention sur la situation des sept autres détenus proches de Monsieur Ibrahim Coulibaly qui croupissent jusqu'à présent dans les cachots des rebelles à Bouaké.
Fait à Abidjan, le 28 septembre 2007
Pour le Cabinet Privé
Le Chef du cabinet
Ben Rassoul Timité