Toujours égal à lui-même. Le verbe inconséquent. LDF a "surpris" ( ?) plus d'un, hier à la Primature. Sortant d'une audience avec le Premier ministre, un confrère lui a demandé ce qu'il pensait de la déclaration du Chef de l'Etat à sa conférence de presse après l'Assemblée générale de l'ONU. Réponse de Fologo : "() Moi aussi, je suis un boulanger. J'étais avec le président Houphouët-Boigny. Ensuite avec le Président Bédié. Aujourd'hui, je suis avec le président Gbagbo. Qui sait peut-être demain, je serai avec le Président Soro. C'est être habile. Je demande à tous les politiciens de l'être" a affirmé le président du Conseil Economique et social. Qui a demandé qu'il ne fallait pas prendre ces déclarations de Gbagbo au premier degré. Avant lui, Guillaume Soro a reçu aussi en audience la secrétaire générale du RDR, Mme Diabaté. Une délégation de la Banque Mondiale figurait également sur l'agenda du Premier ministre. Le chef de ladite délégation Zeljeko Bogetic a fait la déclaration suivante à sa sortie d'audience: "() Je souhaite les interroger sur notre travail lors de notre dernière mission. Nous allons achever des accords préliminaires sur le contenu des reformes structurelles dans le domaine de gestion des dépenses publiques : Café-cacao, le secteur de l'énergie et des financiers. Nous continuerons de préparer ce don d'ici à la fin janvier ou février. Cela, on l'espère, va contribuer à la normalisation complète des rapports financiers entre la Côte d'Ivoire et la Banque Mondiale. Après l'approbation de ce don, on espère que la Côte d'Ivoire va profiter d'une série d'instruments de gestions financières techniques et contribuer à ouvrir la porte pour les autres donateurs. Afin d'augmenter l'assistance financière à la Côte d'Ivoire, pour soutenir la reprise économique et sociale". En ce qui concerne l'achat d'usine de chocolat aux Etats Unis par le FRC et qui s'est avéré par la suite être une arnaque, le chef de la délégation de la Banque Mondiale a fait savoir que "tout le monde est d'accord sur les objectifs de reformes dans le secteur du café-cacao. Qui sont l'augmentation du revenu de la situation économique des fermiers. Ce qui signifie une augmentation du pourcentage du prix qui appartient aux paysans. Ceci pour assurer que les paysans ont la motivation pour augmenter leur production. Et réduire le taux de pauvreté entre eux. On doit travailler sur une série de reformes y compris rationaliser la parafiscalité".
YMA