L'on avait pensé que le démon de la division était définitivement enterré depuis l'arrivée du président Hervé Porquet à la tête de la Fédération ivoirienne d'athlétisme. C'était mal connaître ces faiseurs de crise tapis dans l'ombre dont le funeste destin est de jouer contre l'intérêt de cette discipline. Sinon comment comprendre qu'au moment où le jeune dynamique président Hervet Porquet tente de sortir l'athlétisme ivoirien de sa léthargie afin de lui donner son illustre d'antan, c'est ce moment que choisissent des voix pour mettre à mal son travail accompli depuis son arrivée en 2004. Ce qui étonne c'est que celui qui tire les ficelles d'une telle man?uvre n'est autre que Ahoun Charles. En effet, l'ex secrétaire général de la Fédérale ivoirienne d'athlétisme pendant plus de deux décennies et aujourd'hui membre du Comité National Olympique section Côte d'Ivoire réclame à la fédération du président Porquet, le payement d'une dette de 16 millions de Fca. Un montant qu'il aurait mis à la disposition de cette fédération sous l'ère Kouabo pour l'organisation d'une compétition. Ce qui crée aujourd'hui le gel du compte de la fédération d'athlétisme. En réalité, la cabale de l'Ivoiro-libanais consiste simplement à mettre à mal la direction actuelle de la fédération. Les détracteurs du président Hervé Porquet lui reprochent d'avoir, depuis son arrivée à la tête de cette fédération, réussi à remettre sur la piste l'athlétisme ivoirien. En un seul mandat, le jeune président de la Fia a réalisé un bilan encourageant. D'une trentaine d'athlètes avant 2004, l'on est passé aujourd'hui à plus de 5mille athlètes licenciés. Au plan de la participation, la présence ivoirienne en compétitions internationales a valu plusieurs médailles. Au plan local, le retour du meeting Gabriel Tiacoh et le marathon de la ville d'Abidjan sont les faits probants de l'amorce du travail. L'heure n'est donc pas aux palabres inutiles qui, pendant près d'une décennie, ont brouillé les pistes de l'athlétisme ivoirien. Le président Hervé Porquet devrait être plutôt encouragé dans sa volonté de redonner un élan à cette discipline. La parafiscalité dont bénéficient désormais les fédérations ne doit pas être une source de conflits inutiles comme c'est le cas dans la famille de l'athlétisme ivoirien. Que cessent les coups bas pour que gagne l'athlétisme ivoirien.
De Bouaffo