vendredi 28 septembre 2007 par Agence de Presse Africaine

Dakar(Sénégal) - Les 23 pays d'Afrique de l'ouest et du centre ont adopté jeudi une nouvelle déclaration dite de Dakar dans laquelle ils ont renouvelé leur engagement contre le terrorisme, après trois jours de travaux et d'échanges du 25 au 27 septembre, a constaté APA.

Selon ce document, les participants condamnent énergiquement le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, quels qu'en soient les auteurs, les lieux et les buts, car il constitue une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales().

Cette conférence est organisée par le Service de la prévention du terrorisme de l'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) en coopération avec les groupes d'experts des trois comités du Conseil de sécurité des Nations Unies relatifs à la lutte contre le terrorisme.

Son but était de renforcer les capacités des pays dans la préparation de leurs réponses aux trois comités antiterroristes des Nations Unies, en insistant notamment sur les avancées mais aussi les défis qui restent à relever.

Nous sommes très satisfaits de constater que cette Déclaration jette des bases solides pour la poursuite de la mise en ?uvre par les pays d'Afrique de l'Ouest et Centrale de leurs obligations internationales dans le cadre de la lutte contre le terrorisme , a affirmé Antonio Mazzitelli, le représentant de l'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC).

Les représentants des différents Etats se sont séparés en réaffirmant que la coopération internationale et toutes les mesures que nous prenons pour prévenir et combattre le terrorisme doivent être conforme aux obligations que nous impose le droit international, notamment la Charte des Nations Unies et les conventions et protocoles internationaux pertinents .

Selon les responsables de l'ONUDC, il est notamment souhaité que les Etats dans leur ensemble répondent aux attentes du Conseil de sécurité dans les domaines de la lutte antiterroriste, de la mise en ?uvre des sanctions contre Al-Qaida et les Taliban, et de la prévention de la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques .

Cette conférence est d'autant plus importante que beaucoup de pays de la sous-région sont en retard dans la soumission de leurs réponses aux comités du Conseil de sécurité.

Pour nous pays africains, les plus grands problèmes demeurent le manque de moyens financiers, de ressources humaines et de structures de coordination, malgré le soutien qu'apporte l'ONUDC , a soutenu un délégué du Bénin, Gervais Houndékindo.

La Déclaration de Dakar fait suite à celle de Ouagadougou adoptée le 22 mars 2007 par les ministres de la Justice des 29 pays francophones d'Afrique.

Ces recommandations qui ont été élaborées à Dakar devront, en principe, être transmises par les autorités sénégalaises au Conseil de sécurité des Nations Unies au cours de la 62è Assemblée générale en cours à New York.

AFT/APA

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