Offrir un toit décent aux Ivoiriens à moindres coûts, avec toutes les commodités. C'est le grand pari que nourrissent depuis juin 1998, les responsables de la Société internationale de Bâtiment (INTERBAT).
Après ses deux premiers projets, baptisés " Arcades 1 et 2 ", réalisés en 1999 et 2003, en pleine crise ivoirienne, et constitués respectivement de 111 et 180 villas duplex de haut standing, la société vient de se lancer dans un autre projet, dit de " Troisième génération ". La cérémonie de la pose de la première pierre de ce programme de 160 villas de cinq et six pièces a eu lieu hier, jeudi 27 septembre à Cocody, Deux-Plateaux, 8e tranche en présence des hommes de médias. L'honneur a été donné à M. Picard Koré, chef de service reportage à la Radio Télévision ivoirienne (RTI) de donner le premier coup de truelle de cette opération. D'un coût total de 5 milliards de FCFA, s'étend sur une superficie de 82000 m2 et va se dérouler sur 24 mois. Selon M. Grant-Yobou Stéphane Béssikoua, le Directeur général, cette politique d'associer la presse ivoirienne pour le démarrage du troisième projet de sa structure a pour objet de donner un signal fort à l'Etat de Côte d'Ivoire pour lui dire que, malgré la crise que connaît le pays, des Ivoiriens sont restés attachés à leur mère patrie et décident de l'accompagner dans sa phase de reconstruction malgré les nombreuses vicissitudes de l'heure. Pour aller dans sa vision d'offrir des maisons de haut standing aux Ivoiriens et à la diaspora ivoirienne, vivant aux USA et dans le monde, INTERBAT envisage de signer dans les jours à venir un contrat financier avec une structure israélienne afin d'atteindre ses objectifs. C'est pourquoi, son Directeur général a appelé le Président de la République, Laurent Gbagbo à faire diligence afin que les coûts des matériaux de constructions, devenus exorbitants ces derniers temps soient revus à la baisse. Afin de permettre au secteur de l'immobilier en général et de sa structure à capitaux 100% Ivoiriens de participer à la reconstruction du pays.
J. A.