C'est aujourd'hui que prennent fin à l'Hôtel Président de Yamoussoukro, les travaux de l'atelier de validation de la stratégie nationale pour la microfinance. En attendant, les experts en commissions ont fait un diagnostic sans complaisance des activités du secteur. Il ressort qu'il est fortement sinistré.
Ce, en raison de la situation difficile des principales institutions de micro-finance, qui détiennent 90% des parts de marché. M. Alexandre Assemian, Directeur de cabinet du ministre du Plan et du Développement également Vice-président du comité technique de la microfinance, indique que le document soumis à l'approbation va définir, d'abord l'objectif de développement assigné à la microfinance. Ensuite, servir d'outil capable de répondre aux besoins énormes de financement des activités d'une frange de populations. Et enfin, permettre à ce secteur aussi vital, qui couvre 20% des besoins en service financier des ménages, d'évoluer dans un cadre juridique et règlementaire qui lui permette une meilleure gouvernance. C'est à partir de ce moment là, indique le Directeur de cabinet que, la Côte d'Ivoire sera dotée d'un cadre institutionnel et d'une stratégie aux travers desquels, tous les acteurs doivent s'insérer. S'agissant des arrêtés que vient de prendre la tutelle que certains acteurs taxent d'être en porte-à-faux avec les textes règlementaires, le directeur de cabinet précise que le gouvernement fait, ne peut pas être en dehors des directives et des règlements de l'UEMOA et de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). La Côte d'Ivoire a déjà une commission nationale de la microfinance. En sa qualité de tutelle des IMF, il est du devoir et de la responsabilité du ministre de l'Economie et des Finances, de s'assurer que des dispositions sont prises, pour que les activités de microfinance soient menées dans le cadre prescrit". En clair, aujourd'hui, il n'y a pas de dispositions contraires puisque le secteur lui-même évolue et l'ensemble des acteurs s'active à trouver la meilleure formule pour pouvoir faire avancer et réguler le secteur.
Envoyé spécial à Yamoussoukro.
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Bamba Mafoumgbé