vendredi 28 septembre 2007 par Le Temps

Parti à New York pour participer à la 62e session de l'Assemblée générale de l'ONU, le Président Laurent Gbagbo est rentré hier, à Abidjan.

C'est à 19h 27 que l'Avion transportant le Président Laurent Gbagbo et sa délégation a atterri à l'Aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët. Après avoir été accueilli au bas de l'échelle de coupée par le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume, le chef de l'Etat s'est adressé à la presse dans le salon d'honneur. Laurent Gbagbo s'est dit heureux d'avoir participé à la 62e session de l' Assemblée Générale de l'ONU. Il s'est également dit heureux d'avoir participé à la session spéciale du conseil de Sécurité sur l'Afrique. Il dit avoir eu beaucoup de contacts au cours de ce séjour new-yorkais. Selon lui, il fallait qu'à un moment donné, surtout en ces moments où la Côte d'Ivoire sort de la crise, au plus haut niveau porter la voie de la Côte d'Ivoire pour dire où est ce que le pays se trouve en disant les souffrances et les espoirs du peuple. Et profiter pour dire ce que ce peuple attend de la communauté internationale afin de se faire aider sur la route de l'espoir. Le chef de l'Etat ivoirien a dit que la personne la mieux indiquée pour transmettre ce message, ne pouvait être que lui-même. Parce que, a-t-il indiqué, il y a des moments où il faut envoyer des représentants mais il y a des moments où on ne peut pas contourner son propre travail. Le Président de la République a estimé qu'au regard du travail abattu là-bas, sur le terrain, il a été compris par ceux qui l'ont écouté. Concernant la sortie de crise en Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo s'est dit heureux de constater que dans l'esprit de certains de ses homologues des autres pays, la méthode de sortie de crise en Côte d'Ivoire est en train de devenir un cas d'école. Ce, parce que beaucoup de Présidents et très lointains comme celui d'Island, de la République Dominicaine lui ont dit toute leur admiration pour cette sortie de crise inhabituelle. Toutes choses qui lui ont fait dire que, ce sont les Ivoiriens eux-mêmes qui ne se prennent pas au sérieux, sinon à l'extérieur, ils jouissent d'une grande admiration de la part des autres. C'est à juste titre qu'il a demandé à ses frères et s?urs de cesser de jouer au jeu de massacre entre eux-mêmes et qu'ils comprennent qu'ils doivent prendre leur destin en main pour sortir définitivement de cette crise.

Pierre Legrand

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