vendredi 28 septembre 2007 par Notre Voie

Le directeur général du groupe Eoulée, Emile Guéi, souhaite que le projet de captage et d'exploitation du bio-gaz de la décharge d'Akouédo située dans la commune de Cocody se réalise parce qu'il va contribuer au développement durable de la Côte d'Ivoire compte tenu des enjeux économique, social et environnemental. C'est la raison pour laquelle le groupe Eoulée voudrait trouver un compromis avec le District d'Abidjan pour que le financnt de 25 milliards FCFA qui proviendront de l'Autriche à partir de 2008 soit effectif. M. Emile Guéi a fait cette plaidoirie, le mercredi 26 septembre dernier, à l'Hôtel Ibis Plateau, lors d'une conférence de presse. Il a annoncé que le démarrage des travaux de dépollution et de dégazage du site est prévu le 1er octobre. La lutte contre la pauvreté par la création d'emplois permanents, le positionnement de la Côte d'Ivoire comme leader africain sur le marché émergent du carbone, la mobilisation de ressources additionnelles et la protection de la santé des populations locales sont, selon le conférencier, les avantages du projet. Il a évoqué en outre la protection de la qualité des eaux souterraines et des lagunes, la réduction notable des émissions des gaz à effet de serre et la contribution à la lutte contre les changements climatiques. Compte tenu de tous ces enjeux, le directeur général du groupe Eoulée a dit être obligé de démarrer les travaux de dépollution et de dégazage permanent du site de la décharge d'Akouédo le 1er octobre prochain. "Nous ne mettrons pas fin aux travaux d'épandage mécanique des déchets de l'agglomération d'Abidjan, en cours de réalisation sous l'autorité du District d'Abidjan sur ladite décharge", a-t-il précisé. M. Emile Guéi n'a pas manqué d'évoquer le retard accusé dans la mise en ?uvre du projet d'engament imposé par le protocole de Kyoto (2008-2012) pour la réalisation des projets du type MPD (Mécanisme pour un développement propre) issu du même protocole pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le DG de Eoulée a promis d'extraire le bio gaz transformé en électricité (15 méga watts) en vue de le vendre à la compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) à partir de 2009. "Pour l'heure, nous sommes disposés à verser au District d'Abidjan sur le prix de vente hors taxe d'électricité une redevance de 2%. Et 5% de prise de participation en nature relative à la valeur de la décharge d'Akouédo", propose-t-il. Le conférencier estime que le groupe Eoulée ne devrait pas avoir de conflit avec le District d'Abidjan parce que son entreprise est adjudicataire par lutte N° 741/97/MLCVE / DE en date du 1er septembre 1997 du ministère chargé de l'environnement, du lot N°4 de l'appel d'offres international lancé par le gouvernement ivoirien. Il a énoncé des textes juridiques et législatifs dont la loi N°96-766 du 3 octobre 1996 portant code de l'environnement en Côte d'Ivoire et le décret N°2005-726 du 28 décembre 2005 portant adhésion et publication de la Côte d'Ivoire au protocole de Kyoto relatif à la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, adopté le 11 décembre 1997. "Nous avons choisi le préfet des régions des lagunes pour conduire les négociations dans le cadre du différend avec le District d'Abidjan", a-t-il conclu.

Gomon Edmond gomonedmond@yahoo.fr

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