vendredi 28 septembre 2007 par Notre Voie

Les moyens pour faire face aux épizooties de grippe aviaire sont extrêmement coûteux pour les producteurs avicoles Il en est de même pour les industries connexes. Ce n'est pas tout. La grippe aviaire crée une psychose au sein des populations. La maîtrise des méthodes de prévention et de lutte contre cette maladie, qui a déjà éclaté en Côte d'Ivoire quoique sous contrôle, constitue donc une nécessité.Selon Dr Alphonse Douati, ministre de la production animale et de ressources halieutiques. Dont le département, en partenariat avec l'USDA (Structure de développement). FAO, organise depuis hier, à Bassam, un séminaire national sur la biosécurité portant sur le renforcement des mesures de lutte contre la grippe aviaire en Côte d'Ivoire. "La biosécurité, sujet de notre séminaine, est un ensemble de procédés qui, lorsqu'ils sont bien appliqués, limitent la propagation d'un lieu à un autre des micro-organismes qui causent les maladies. La biosécurité est donc un instrument qui se situe en amont et en aval de la prévention et de la lutte contre la grippe aviaire", a expliqué le ministre Douati, lors de l'ouverture de l'atelier. Qui devra "renforcer le niveau de formation et de sensibilisation des professionnels de la filière avicole tant du secteur privé que du secteur public". La grippe aviaire qui est une maladie virale des animaux, préoccupe aujourd'hui le monde entier. D'autant qu'elle peut se transmettre à un être humain. Ce que n'occulte pas l'atelier de Bassam qui prend fin aujourd'hui. D'où la présence à ce rendez-vous des formateurs venus de l'extérieur, comme le professeur Kaboré, spécialiste en biosécurité de l'école vétérinaire de Dakar (Sénégal). Dans cette même veine, l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique a fait don de Kits de protection et de décontamination à l'atelier qui est la suite logique de celui de Bamako.





Félix Teha Dessrait

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