vendredi 28 septembre 2007 par Fraternité Matin

Le Président de la République est rentré de sa mission aux États-Unis où il a pris part à la 62e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Parti, le 21 septembre, prendre part à la 62ème session de l'Assemblée générale de l'ONU, aux Etats-Unis pour la première fois, depuis qu'il est au pouvoir en octobre 2002, le Président de la République a regagné Abidjan, hier, à 19 heures 25 minutes. Soit une heure de retard par rapport au programme initialement communiqué aux autorités nationales et à la presse qui ont effectué massivement le déplacement à l'aéroport dès 17 heures. Cependant, ce contre temps n'a nullement affecté le moral de personne. Puisque tout le monde était visiblement heureux d'accueillir le Chef de l'Etat et sa délégation après cette mission qui constitue un succès à tous égards. Les présidents des institutions notamment, Laurent Dona-Fologo (CES), Yanon Yapo (Conseil constitutionnel), Tia Koné (Cour suprême), Issouf Koné (Grand Chancelier) Mambé Beugré (CEI) ; la Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, le Premier ministre, Guillaume Kigbafori Soro ; le président du FPI, Pascal Affi N'Guessan, le chef d'état-major des Fanci, le général de division Philippe Mangou, ont tous pris place sur la piste d'atterrissage pour attendre le Président Gbagbo. La première personne à l'accueillir est son épouse, ensuite le Premier ministre. Il salut individuellement toutes ces autorités et brandit les mains pour dire au revoir à l'équipage Airbus corporate Jetliner, le vol privé qui l'a transporté. Mais aussi, pour saluer le personnel de l'aéroport international Félix Houphouet-Boigny qui l'ovationnait. Lorsque le Chef de l'Etat fait son entrée dans le salon d'honneur, il découvre plusieurs personnalités venues lui souhaiter la bienvenue. Au nombre de celles-ci, figurent des membres du gouvernement, du cabinet présidentiel, des leaders de partis politiques membres du Congrès national de la résistance pour la démocratie ou non, des leaders de jeunesse ainsi que la famille. Soudain, ce sont des acclamations qui fusent du salon, doublées de sourire aux lèvres.
Il fait le tour de la salle pour saluer individuellement toutes les personnalités qui l'y attendaient avant de faire une brève déclaration à la presse nationale et internationale.
A l'entrée du pavillon d'honneur, une poignée de jeunes qui n'a pas voulu rater l'événement, a également salué le retour du Président et de sa délégation. Le Président Gbagbo Notre sortie de crise, un cas d'école? Ce serait trop long de faire le point du séjour new-yorkais. Nous allons prendre le temps. Je vais en parler avec mes collaborateurs et puis après, on vous dira ce qu'il faut. Mais ce que je peux dire, c'est que, personnellement, je suis content d'avoir participé à une assemblée générale des Nations unies. Je suis content aussi d'avoir participé à la session spéciale du Conseil de sécurité sur l'Afrique. J'ai eu beaucoup de contacts.
Il fallait, à un moment donné, à un moment où nous sortons de la crise, porter au plus haut niveau, la voix de la Côte d'Ivoire. Il fallait dire où est-ce que nous en sommes. Il fallait dire nos souffrances mais aussi nos espoirs. Il fallait dire ce que nous attendons de la communauté internationale, pour nous aider sur la route de nos espoirs. C'est tout cela qu'il fallait dire. Et j'ai estimé que celui qui était le mieux placé pour le dire, c'était moi-même. Il y a eu beaucoup de moments où j'envoie des représentants. Mais il y a des moments où l'on ne peut pas contourner son propre travail. Je suis donc allé le dire et je pense que j'ai été compris par ceux qui m'ont écouté. Mais j'ai été en même temps heureux de constater que notre sortie de crise est en train de devenir dans l'esprit des gens un cas d'école. Beaucoup de Chefs d'Etat, très lointains, comme le Président de l'Islande ou le Président de la République dominicaine ou très proches, comme le Président camerounais, nous ont dit toute leur admiration devant cette sortie de crise inhabituelle. Et je crois que c'est nous-mêmes qui ne nous prenons pas au sérieux, ici. Si non, les gens, au dehors, nous prennent très au sérieux et ils prennent très au sérieux ce que nous faisons. Il faut que les Ivoiriens cessent de jouer au jeu de massacre entre eux-mêmes et qu'ils comprennent qu'ils doivent prendre leur destin entre leurs mains et que nous l'assumions, ensemble et que nous sortions de la crise.
Voilà tout ce que je ramène de là-bas. Je suis très content d'y avoir été, d'avoir dit ce que j'avais à dire et d'avoir entendu ce qu'il y avait à entendre. Je suis très heureux d'avoir retrouvé la Côte d'Ivoire, de retrouver Abidjan.

Paulin N. Zobo

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