vendredi 28 septembre 2007 par Fraternité Matin

La sous-préfecture de Gadouan a servi de cadre récemment aux assises de la deuxième session annuelle du Conseil général de Daloa. Une session consacrée essentiellement à l'adoption du budget modificatif 2007 et au budget primitif 2008, M. Ba Zézé, président dudit Conseil, a d'emblée reconnu que l'environnement n'a pas été propice à la réalisation des missions de développement qui leur ont été confiées. Toutefois, le conseil général n'est pas resté inactif. Du bilan des investissements depuis l'année 2003, l'on retiendra que relativement à Gadouan, ce sont globalement 61.801.248 F qui ont été investis jusqu'à août 2007, dans la construction et la réhabilitation des infrastructures socio-économiques : les routes et voiries, les centres de santé, les centres culturels, les marchés et le collège moderne. S'agissant du collège moderne, les travaux ont nécessité la somme de 327 111 469 F. Il est fin prêt et accueillera ses premiers élèves cette année scolaire (2007-2008). M. Ba Zézé a cependant déploré la défaillance du service de communication du conseil, source de toutes sortes de rumeurs. "Nous allons développer une cellule de communication efficiente afin que toutes nos activités de développement soient connues de tous", a-t-il révélé. Concernant l'adoption du budget modificatif 2007 et celui de 2008, il se chiffre, pour la première année, à 1 milliard 722 millions 634 mille francs. Dont 528 millions 412 mille francs alloués aux fonctionnement et 1 milliard 194 millions 222 mille francs à l'investissement. Le budget primitif 2008 est de 967 millions dont 407 millions affectés au fonctionnement et 560 millions à l'investissement. L'organe de gestion de développement du département de Daloa et son président n'entendent nullement s'arrêter en si bon chemin. A preuve, de grands chantiers sont annoncés. Entre autres, le réprofilage de la piste Derahouan- Bédiala, la réalisation des Collèges modernes de Bédiala et de Gboguhé, etc. Soulignons que le conseil général s'est doté d'un nouveau siège de 57 millions de francs.
Emmanuel Kouadio
Correspondant régional
Pays profond
Dimbokro. Nombreux sont les travailleurs du secteur privé ou public qui poursuivent leurs études à l'université ou dans les grandes écoles. Mais ils sont souvent confrontés au problème de la reconnaissance des diplômes obtenus pendant ces formations. C'est pour remédier à cette situation qu'est née l'organisation des travailleurs et des étudiants de Côte d'Ivoire (Oteci) dont le siège se trouve à Bouaké. Selon son président, M. Rabé Charles, professeur de lettres modernes au lycée moderne de Dimbokro et doctorant en grammaire, cette organisation ne doit pas être assimilée à un syndicat.

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