vendredi 28 septembre 2007 par Le Front

La fin de l'impunité a sonné au ministère de l'Education nationale pour cette rentrée 2007-2008. Les administrateurs des écoles avaient violé sans ménagement les consignes du ministre Bleu Lainé qui consistaient entre autres, à l'inscription gratuite au primaire publique, et au maintien à 5000 F des frais d'inscription dans les secondaires

. Au Coges, le ministre Bleu Lainé avait demandé la suspension de toute cotisation, à cette rentrée scolaire, pour réduire les charges des parents d'élèves dans cette période de crise et de hausses généralisées de prix. Malheureusement, les habitudes ont la peau dure. Les chefs d'établissement n'ont pu arrêter le grand commerce qui est la rentrée scolaire. Certains n'ont pas hésité à prendre 25 à 30 000 F pour l'inscription au primaire au moment où le chef du département exigeait la gratuité ; ce défi a été si flagrant que les parents d'élèves étaient restés dubitatifs quant aux engagements de Bleu Lainé à faciliter l'accès de l'école à tous.

Face à ce qu'il considère désormais comme de l'insubordination, le ministre de l'Education nationale a martelé à Yopougon Gesco que toutes les violations de consignes avérées seront sanctionnées. Une fois encore, Bleu Lainé qui a porté les habits de son prédécesseur, a choisi de se démarquer de l'impunité, l'impunité qui frustre, qui blesse l'autre. L'appel du ministre à mettre fin à l'impunité et à l'insubordination a suscité des inquiétudes chez tous les gestionnaires de l'école quel que soit leur rang. Bleu Lainé avait promis changer l'école, pour commercer et voilà que ses collaborateurs ont été les premiers interpellés. En attendant la prise de décision, les administrateurs des écoles ont perdu la sérénité, le fouet promis doit faire mal et ses impacts pourraient décourager tous ceux qui ont confondu l'école avec un marché de faussaires et de hors-la-loi.

Dosso Finan

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